L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO et la Commission Économique du Bétail, de la Viande et des Ressources Halieutiques CEBEVIRHA, au côté d’autres partenaires se sont réunis à Yaoundé le 19 décembre 2023. Au cœur de leurs échanges, il s’est agit de trouver des voies et moyens permettant une mobilité pacifique des pasteurs; dans un contexte de respect des droits de l’homme et de gestion durable des espaces sur l’axe de pâturage Tchad-Cameroun-Centrafrique.
La transhumance et notamment celle transfrontalière a cessé d’être une simple question de noutrition des bêtes. En Afrique Centrale, au-delà d’être un enjeu de cohésion sociale, elle revêt d’avantage des velléités de tensions ethniques. Avec un nombre de têtes de bétail en croissance et une rareté des espaces dûes à l’avenue des changements climatiques, à cela greffé des foyers d’insécurité aux zones de pâturages, la fao et le cebevirha, en vue de donner une chance à la paix et surtout minimiser les risques liés à la crise alimentaire convoquent l’etude des données.
En effet, l’atelier de validation des études du projet d’appui à la régulation de la transhumance transfrontalière en Afrique Centrale PARTTAC vise à poser un diagnostic sans complaisance sur la pratique quotidienne de la transhumance transfrontalière entre le Cameroun, le Tchad et la Centrafrique. De manière concrète, il est question d’analyser l’object sur la pratique des activités locales, national et sous-régional.
Pour atteindre ces objectifs aux enjeux sociaux, économiques, environnementaux et sécuritaires, les deux organisations entendent passer en vue toutes les informations pertinentes et disponibles, mener des études des capacités de charge théoriques des espaces pastoraux et proposer un plan de plaidoyer pour la mise en œuvre d’un cadre et des outils de régulation adéquats visant une transhumance apaisée et durable.
Pour le Dr Amadou Nana de la FAO, « C’est une initiative conjointe entre les partenaires et les Etats qui vise à améliorer et à implémenter le dispositif de régulation de la transhumance transfrontalière à l’échelle régionale et sous régionale, ce dans le but de réduire les conflits ». Au-delà de l’aspect complexe du projet a souligné le Secrétaire Exécutif du cebevirha Dr Ngoande Salvador, « l’objectif de notre institution est de contribuer au développement durable, harmonisé et équilibré des secteurs de l’élevage, des industries animale, des pêches et de l’aquaculture dans le but de renforcer les échanges entre les Etats de la sous région ».
Gervais Fredy M.
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