C’est la paroisse Miséricorde de Djongolo de Yaoundé qui a servi de cadre à la communauté chrétienne de l’Eglise Évangélique Luthérienne du Cameroun de se retrouvée ce 19 mars 2023, pour l’ordination et l’installation des nouveaux responsables.
C’était sous la houlette de l’évêque National, en présence du sous-préfet de Yaoundé Ier, des représentants des Églises sœurs, le tout, sous la manœuvre du pasteur Justin Garpa curé des lieux et évêque régional.
Elles sont trois à avoir été ordonnées à la charge pastorale et trois à qui, l’Eglise a confié des responsabilités de gérer et de conduire ses associations. Pour leurs rappeler le fondement de leurs missions et comment y faire face, le livre de Saint Jean au chapitre 9 verset 1-17, a servi de socle à l’évêque National, le pasteur MBAI, d’insister sur l’usage de la parole de Dieu pour entendre sa voix et mieux lui obéir. En exhortant les chrétiens à redonner à Dieu sa place dans leurs vie par la qualité de la relation avec lui. Il rappelle qu’il n’existe pas d’obéissance sans pratique.
En les appelant par leurs noms, les élues du jour, Marthe Abu’u, inspecteur des télécommunications, Delphine Nsufor enseignante et Christiane Mbarga maître d’hôtel, se sont engagées à l’obéissance totale à l’Eglise aux règles qui la régissent par leur disponibilité, dévouement à aller partout où besoin se fera afin de proclamer la bonne nouvelle.
Pour les nouveaux responsables des associations Jeanne Tchouankeu de femmes pour Christ (FPC), Parfait Odilon Onanina de d’associations des jeunes de l’Eglise Évangélique Luthérienne du Cameroun (JEELC) et Chimène Moukam coordinatrice des centres sociaux ménagers (CSM-FPC) les mêmes recommandations et orientations leurs sont indiquées afin de jouer avec honneur et abnégation la partition à les assignée dans la bonne marche de l’Eglise.
En reconnaissant à l’EELC son rôle dans l’encadrement de la population, le sous préfet a invité les nouveaux appelées à d’avantage contribuer à la cohésion sociale pour une paix durable.
Pour la nouvelle consacrée, Marthe Abu’u, « la responsabilité d’une femme pasteur est au-delà du simple entendement et encadrement, du fait qu’elle soit mère de l’humanité, mère de la famille et de Jésus, son rôle se perçoit comme majeur pour la paix, la conversion. Car ce que femme veut Dieu le veut »
Tout compte fait, malgré la perte de l’évêque émérite, l’Eglise Évangélique Luthérienne du Cameroun (EELC), s’est engagée dans la responsabilisation de la femme. Car bien que uniques nul n’est meilleurs seul a réitéré l’évêque National pour consolider les acquis et la collaboration franche entre les instances et les responsables qui devront jouer leur rôle pour la réussite totale de l’organisation du centenaire de Ngaoundere du 8-9 octobre prochain.
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