L’État du Cameroun représenté par le Pr FUH Calistus Gentry Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique et la société Camalco SA menée par RANA Singh ont paraphé le 30 juillet 2024 à yaoundé un important lot de document. L’objectif visé par cette ratification, marquer le plein accord des deux parties pour l’exploitation industrielle de la bauxite de Minim Martap dans la région de l’Adamaoua qui, pour le Ministre des mines «est porteur de beaucoup d’avantages».
La mise en exploitation de la bauxite de Minim Martap dans la localité de Ngaoudal est un creuset d’espoir pour les camerounais et signe de développement. En effet, d’après le Pr. FUH Calistus Gentry, la nouvelle aventure minière dans laquelle se lance le Cameroun avec la filiale Australienne Camalco va impacter plusieurs secteurs d’activité et permettre à plus d’un d’améliorer leur quotidien.
De manière concrète, sur le plan des infrastructures de transport, le projet officiellement acté va permettre la construction des itinéraires routieres dédiées au transport des produits notamment du site d’exploitation à la commune de Martap. Il va permettre la réhabilitation prompte du chemin de fer reliant la ville de Ngaoundere à celle de Douala.
Sur le plan énergétique, conscient des difficultés majeures liées en électrification dans la région, la société Camalco va procédé à la construction d’une mini centrale énergétique. Outre ces aspects majeurs, plusieurs constructions sociales inaliénables dans le bon fonctionnement de cette industrie sont prévues.
Sur le plan socio-économique, l’avènement malgré la longue attente de Minim Martap porte des lendemains meilleurs. En ce qui est des emplois directs, c’est environ 1 000 emplois attendus pour près 5 000 indirects dans les différents secteurs d’activité. Coté économique, c’est plusieurs points de ravitaillement en aliments non sans omettre la création des marchés synonyme de surpopulation.
Sur le plan institutionnel, Minim Martap fera bénéficier à l’État du Cameroun près de 10% des parts gratuites, de 5% de la taxe sur la valeur marchande, de 1% sur le fond de développement, de 100 000fcfa /km2 relevant des droits de concessions domaniale, de 2% de la taxe à l’exportation et de l’ouverture du capital de la société aux nationaux à hauteur de 10%.
Au demeurant, assignée à mettre à disposition de l’industrie locale 15% de sa matière première non sans relever l’obligation liée au transfert des connaissances et technologies, la mise en exploitation de la bauxite de Minim Martap va considérablement jouer en faveur du développement de cette localité tout en permettant au gouvernement via cet ensembles de mesures de poursuivre la transformation de son tissu socioéconomique.
GIDAM
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