Chantal Marguerite ABIA est professeur de Génie Informatique et par ailleurs Directrice du Centre National du Développement de l’Informatique (CENADI). En faveur de l’atelier organisé par la structure dont elle a la charge, au sujet de la protection des données, l’enseignante de L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique a énuméré quelques actions à mener afin de garantir la sécurité des citoyens, celle de l’État et par ailleurs conforter sa souveraineté sur les aspects numériques.
La porosité des systèmes informatiques, le manque de réglementation et l’absence de protection des données stratégiques au sein de l’administration publique sont quelques unes des raisons qui justifient la floraison des documents administratifs et privés sur les réseaux sociaux. Pour le Pr. Chantal Marguerite ABIA, cette situation est fille d’un ensemble d’éléments mis à l’écart lors de l’adoption du numérique comme facteur agissant dans le circuit administratif.
En vue d’atténuer les incursions des documents administratifs sur l’espace public numérique et de garantir à l’État sa sécurité et sa souveraineté l’experte en génie informatique s’est attardée sur trois ressorts majeurs: l’appropriation des insfrastructures acquises, la formation du personnel et la mise en place d’une législation sur le numérique au Cameroun.
Au sujet de la sécurité et de la souveraineté de l’État, reconnaissant que « L’information c’est le pouvoir », le Professeur ABIA en l’absence de créer des insfrastructures numériques propre invite les Chefs de département à faire former et à procéder au renforcement des capacités de leur personnel et notamment les responsables des structures dédiées pour mieux cerner au-delà des contenus des insfrastructures acquises leur niveau de fiabilité en recherchant les mesures de contournement de son concepteur. Car pour elle: « Un serveur acheté en Asie où en Europe où même octroyé par X quoiqu’au Cameroun est accessible par son concepteur à partir de son lieu de conception ». Autrement dit le risque d’une intrusion numérique à distance aux données souveraines reste omniprésent et peu préventif.
Relevant de la législation des questions numérique au Cameroun. Au niveau local, l’enseignante indique qu’elle viendra révolutionner les mentalités et d’avantage le degré de responsabilité non pas seulement des citoyens mais et surtout des agents publics tenant compte des capacités actuelle que dispose l’État à retracer et à déterminer l’appareil souche de partage.
Au niveau international, a t-elle poursuivi, elle permettra de défendre valablement nos données et intérêts sur la base des textes qui nous sont propres avec des indications précises sur les coopérations et collaborations éventuelles.
Pour mieux atteindre ces objectifs, madame la Directrice a souligné la nécessité d’une mise en place d’une stratégie nationale dédiée aux questions d’intelligence artificielle afin de mieux s’enquérir de la problématique dans l’ensemble des secteurs et de mieux défendre les intérêts nationaux sur la question.
En rappel, le CENADI jadis sous la coupole de la Présidence de la République et désormais sur celle du Ministère des Finances dispose de l’expertise, de l’expérience et d’une logistique dernière génération pour venir à bout du phénomène lié à la fuite des données privées et publiques sur l’espace numérique public.
Gervais Fredy M.
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