La Commission Nationale d’Homologation des Produits Phytosanitaires et Certification des Appareils de Traitement du Cameroun a siégé le 30 décembre dernier à Yaoundé. Sous la houlette du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural Monsieur Gabriel Mbaïrobe, la 37 ème session ordinaire a connu entre autres, la présence du Directeur général adjoint de l’IRAD et du Pr Saliou Niassa Coordonnateur Afrique des Produits phytosanitaires, qui a indiqué qu’au-delà des nouvelles mesures qui vont régir le secteur; le rôle majeur de la digitalisation dans le contrôle du secteur sera d’un grand apport.
Les efforts consentis par le Cameroun pour améliorer sa situation avec les produits phytosanitaires et les appareils sont remarquables et louables. L’entomologiste Saliou Niassa l’a reconnu en saluant les avancées constatées. En remerciant le Chef de département pour la rigueur exigée au Comité, celui-ci s’est voulu rassurant quand à l’avenir de ce secteur sensible en Afrique.
La garantie d’une bonne santé de la population passe par la rigueur dans le contrôle et l’homologation des produits phytosanitaires. En Afrique comme partout ailleurs, la production de masse et de qualité repose sur la crédibilité des produits Phytosanitaires utilisés. Pour le Coordonnateur » Il est impératif de produire de façon plus saine sans résidus. De respecter les normes internationales et par ailleurs, privilégier les produits qui respectent l’approche une seule santé. »
Si la mise en œuvre d’une vision panafricaine de gestion des produits phytosanitaires se perçoit déjà avec l’instauration d’un système d’homologation harmonisé à l’échelle continentale, l’implication de la digitalisation s’avère plus que nécessaire et prometteuse. Pour l’aguerri en la matière, l’avenue d’un outil numérique est essentiel à l’atteinte des objectifs. Concrètement, a-t-il souligné, « avec une plateforme digitalisation, dans laquelle sont enregistrés tous les produits voir des appareils homologués et vérifiables en un clic par tous les acteurs. Il sera plus aisé de confondre les acteurs malveillants. » Outre cette avancée, a-t-il poursuivi, « Avec cette plateforme, les investisseurs continentaux auront plus de facilités non pas seulement à étendre leurs activités mais également à accéder à tous les marchés continentaux et dont à asseoir leur notoriété dans la politique de production alimentaire »
Au demeurant, avec plus 200 dossiers à examiner en un jour et pour une seule session, l’intégration d’une plateforme numérique dans le contrôle et la gestion des homologations, pour le Coordonnateur est un pas de plus dans la protection des vies animales ; végétales et humaines en Afrique.
Gervais Fredy M
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