L’autonomisation économique des femmes au Cameroun demeure un enjeu crucial pour le développement du pays et l’atteinte des objectifs. Pour les membres du réseau de Partenariat pour l’Économique Politique (PEP), « améliorer la condition de la femme c’est impacter positivement sur de nombreux secteurs d’activité ». C’est en vue de faire des propositions concrètes et pratiques aux gouvernements et décideurs, qu’il a rendu la copie de son étude basée sur l’autonomisation économique des femmes et la transformation structurelle. C’était le 10 octobre 2024 à Yaoundé en présence de nombreuses personnalités du monde économique et d’autres invités.
Le réseau de Partenariat pour l’Economie Politique (PEP) en faveur de sa conférence nationale de présentation des résultats sur l’autonomisation économique des femmes et la transformation structurelle au Cameroun a fait des suggestions concrètes et pratiques aux décideurs. Durant plus de deux ans, autour du Dr Christian Arnault Emini, le groupe de chercheurs a mené des investigations autour de la condition économique de la femmes camerounaise. Ainsi, quoiqu’avec l’existence de la politique nationale genre, les inégalités subsistent autant que le taux de pauvreté et l’inaccessibilité aux terres, ce malgré leur engagement dans le secteur agricole. Dans un contexte de sous emplois manifeste auquel elles font face, comparer aux hommes de même niveau; l’urgence de reconsidérer son apport appelle à une cure des mentalités.
Afin de réussir ce pari de la mutation, pour le Dr Célestin Sikube Takamgno statisticien; un impératif aux actions courageuses s’impose. Concrètement, pour parvenir à une autonomisation économique de la femme, la réforme foncière, la subvention de l’éducation, la revalorisation des budgets genre dans les politiques publiques et un accent mis sur la formation sont des pistes inévitables que préconise le PEP. En clair, il ne s’agit point de créer de nouvelles lignes de pense mais déduire les subventions accordées à certaines activités à l’instar des hydrocarbures.
La femme est porteuse de développement et source de plein épanouissement. Pour ces motifs, son intégration et son implication dans le processus de production de richesses est synonyme de transformation radicale. Selon le Dr. Célestin Sikube la formation des femmes aux métiers professionnels et scientifiques est l’avènement d’une nouvelle vision sociale et politique. C’est aussi la création d’un environnement moins corrompu, sadique et où les valeurs d’amour de compassion et de soutien s’entremêlent.
Malgré les contraintes économique, des avancées enregistrées, la situation des femmes reste à améliorer avec un nouveau contrat social de genre. Son objectif visera à promouvoir l’égalité de genre et de chances, la valorisation des compétences féminine, le renforcement de la complémentarité familiale pour le développement des communautés, des pays et l’atteinte des objectifs de développement durable.
G. Fredy M
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