CAMEROUN-Integration des Communes dans la gouvernance: Cas de Zoétele et ses administrateurs.
Gervais Freddy Memana La Commune de Zoétélé dans la région du Sud département du Dja et Lobo comme toutes les collectivités territoriales décentralisées a une histoire. En rappelant que la commune est une institution d’origine métropolitaine. Au Cameroun, elle naît le 25/06/1941 dans la partie francophone et en 1951 dans la partie anglophone
C’est en vue de trouver un juste milieu d’adaptation au contexte local permettant une implication directe de la population que plusieurs textes et des régimes juridiques ont vu jour. Pendant la période coloniale, les communes de l’ex Cameroun oriental étaient soumises à deux régimes juridiques différents. Jadis sous la conduite des administrateurs-maires, les communes peuvent se diriger par tout citoyen au projet de société adoubé par la population.
Dans le cas de Zoétélé, depuis 1959 plusieurs personnes ont œuvré de son passage de Commune rurale de Zoétélé à commune de Zoétélé. Il s’agit de:
1- Akoa Pierre (infirmier)groupement mvoé mezang village Etoto 2 mandats1955-1961.
2- Obama EBA Daniel (instituteur) Essel de Ndele 2 mandats 1961-1972.
3- Zibi Atangana Frédérique Magloire (contrôleur des douanes) Mvoé mezang de Etoto 3 mandats 1982-1996.
4 Zang Akono Benjamin (sous inspecteur) mvog zomo de Nkolefiti 1 mandat 1996-2002.
5- Pauline Mengue Nkili (institutrice d’enseignement technique)Yemfek du village Akok 2 mandats 2002-2012.
Ngbwa Odile (institutrice) épouse mvog mezang village Meyila 1mandat 2013 2919.
7 – Bomba Paul Aristide (commerçant) Mvog mezang Meyila mandat en cours
NB les administrateurs maires Ngori Luc Ahanda Ndzana Ferdinand et Nnanga Gaston ont aussi orésidé au destinées de cette commune.
À ceux ci, l’on reconnaît en leurs adjoints un rôles prépondérant dans sa modernisation. C’est le cas de:
Étoa Ngaba’a, village minkoumou
Zang Ondoua Daniel, village Oveng.
Oyono Mfenda Alexandre, village Enamengal.
Oyono Gabriel, village Mengbwa.
Madame Obounou, village Ekombité.
Ngbwa Joseph, village Otetek.
Monssel Prospère, village Enamengal.
Eyamo Protais, village Abangok.
Ebo Minomo, village Nkilzok
Ongbwa Simon, village ngoungoumou ll
SM Nkou Meka Jean Daniel, village Fibot.
Madame Foumane, village Mekak.
Abessolo Narcisse, village Minkoumou.
En somme ces évolutions marquées de l’empreinte du temps et de la volonté des hommes est preuve de l’engouement non pas seulement du gouvernement à impliquer la population mais aussi à elle de s’investir.
Temps colonial Essai Philippe/ Impact échos news
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