L’Afrique subsaharienne et notamment le Cameroun font face à des maladies qui s’enracinent silencieusement et profondément dans la société. Sur le cas spécifique de la drepanocytose, sa méconnaissance et les difficultés auxquelles sont confrontées les opposants à sa généralisation dans la société laissent envisager un problème de santé publique majeur dans les jours avenirs.
La prévention et la prise en charge de la drepanocytose restent problématiques au Cameroun. En effet, avec une emprise sur sept (7) régions sur les dix (10) que compte le Cameroun, la fondation Recover « Hopitales para Africa » acteur majeur et engagé dans le processus de lutte alerte. La drepanocytose sévit et agit encore sans véritable contre actions. Il pourrait devenir un véritable danger de santé publique si rien est fait. 2% de la population en souffre révèlent les chiffres contre 300 000 enfants qui naissent porteur avec un risques élevé de voir 80% en mourir avant l’âge de 5 ans.
Ces chiffres chocs sont la conséquence réfractaire des communautés et la lourdeur des procédures administratives. En ce qui est des communautés, sur le chemin de la sensibilisation; du dépistage et de l’information, les Organisations Non Gouvernementales (ONG) et autres associations sont confrontées aux problèmes religieux et culturels. Pour beaucoup, au-delà d’être une maladie obscure (sorcellerie), la drepanocytose est une invention. Dans d’autres communautés c’est un sujet tabou. Ainsi, le prélèvement et la transfusion sanguine s’avèrent inappropriées et proscrites pour la lutte et la prise en charge. Dans les familles, quoiqu’avec la présence d’un sujet à traits, la méconnaissance de la maladie et la peur motivent le refus du dépistage.
Sur le plan administratif, plusieurs ONG engagées sur le terrain subissent les avres des procédures administratives et singulièrement celles douanières. Concrètement, avec les capacités de venir en aide grâce aux âmes de bonne volonté et bailleurs de fonds, les consommables médicaux et autres équipes s’usent sans avoir atteint les cibles et leurs objectifs du fait de la lourdeur administrative.
Outre ces aspects et malgré les difficultés économiques, l’ONG Hopitales Para Africa, relève un manque de formation et une carence en informations sur la maladie du personnel de santé des zones rurales et peri-urbaine.
Malgré ces difficultés, la fondation Recover donc le siège est à Madrid en Espagne a avec courage posé les jalons de la lutte; qui se concrétisent avec la formation du personnels de santé à la cause, le recrutement des volontaires; le dépistage; la prise en charge et le suivi gratuit des malades avec en prime fond; la collaboration fructueuse avec plus 77 Centres de Santé Publique et privés sur le territoire national
GIDAM
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