Le quartier Ngousso dans l’arrondissement de Yaoundé 1er a reçu la visite du Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Célestine Ketcha Courtes ce 3 février. L’objectif de la descente du membre du gouvernement, évaluer le niveau d’avancement des travaux et réconforter les victimes du sinistre.
La rupture d’une canalisation d’eau de moyenne portée sur la chaussée au lieu dit fabrique Ngousso à Yaoundé a motivé l’arrivée du Ministre des questions urbaines sur les lieux. En effet, la nuit du 30 au 31 janvier dernier a été pour la mobilité urbaine et de nombreuses familles, un moment de dures épreuves. D’après, les experts de la Camerounaise des Eaux, la tuyauterie a cédé face aux fortes pressions d’eaux issues des réserves. Cette sortie d’eaux en surface, au-delà d’avoir impacté la circulation, elle a également causé d’énormes dégâts, notamment l’arrêt de la circulation et de nombreuses pertes en vies humaines.
« La circulation d’eau a été rétablie…il ne reste qu’à rétablir la circulation et à évaluer le niveau de dégâts afin d’apporter des solutions adaptées et urgentes… » a indiqué le Directeur général de la Camwater; le Dr Blaise Moussa. La furie des eaux n’est pas restée sans impacts. La population de fabrique Ngousso est plus que témoin des capacités que regorgent les éléments de la nature. À tout sommer, c’est plus d’une dizaine de maisons touchées directement, des véhicules abîmés et deux jeunes vies précocement fauchées. À cela, la destructions des ruelles et la fermeture des canaux de ruissellement. Pour madame Célestine Ketcha Courtes, ce regrettable événement atteste aussi de la volonté du Président de la République à offrir de l’eau en quantité à sa population. Autrement dit, a-t-elle poursuivi, « les équipes vont redoubler d’efforts, d’ici 2 à 3 jours tout sera rentrés dans l’ordre ».
Bien que la distribution d’eau soit un impératif pour la Camerounaise des eaux, la structure appelle la population de Yaoundé et ses environs non pas seulement à protéger les installations mais davantage à libérer les dessus des canalisations qui représentent de plus en plus un danger. « Nous en sommes au deuxième incident technique du genre en moins de six mois. Cela pourrait se poursuivre avec de fortes pressions et des dégâts aussi multiples et à large spectre » alerte un haut cadre régional, précisant qu’à Yaoundé et particulièrement à Yaoundé 4, un établissement d’enseignement secondaire est bâti sur bouche des canalisations de grande portée ce qui représente un danger permanent jusque nié par le promoteur.
Gervais Fredy M
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