
Mercredi 26 juillet 2023, le ministère des travaux publics a tenue sa conférence publique au SAGO. L’objectif visé de cette rencontre d’échange, édifier le public sur les critères qui justifient les coûts de construction des projets routier et autoroutier au Cameroun.
En reconnaissant que le Cameroun est l’Afrique en miniature, il convient par ailleurs de dire que cet avantage naturel implique des coûts et des financements à plusieurs secteurs clés parmi lesquels le ministère des travaux publics. En effet, varié dans son climat et divers dans sa morphologie, les coûts de construction des projets d’infrastructures routières et autoroutières reposent principalement sur cinq facteurs majeurs. Pour le Directeur Général des Études Technique au Mintp Donnât Takuete, il s’agit du climat, de la géologie, de la géographie, de l’hydrologie et des caractéristiques cinématiques qui portent le déterminant coût.
Autrement dit, au Cameroun la non maîtrise de ces facteurs en amont du projet et au lieu de son exécution rend quasi impossible la détermination objective des prix. Par ailleurs, la projection de construction d’un projet routier et où autoroutier est la mise en branle d’une batterie d’études qui permette de jouer sur la crédibilité de l’ouvrage en terme de beauté de solidité et de rendement. Ainsi, outre ces aspects naturels, le coûts des matières premières (fers, ciments etc…) et le contexte économique mondial sont entre autres des facteurs non négligeables à prendre en compte dans le processus allant de la conception à la réalisation du projets, a t’il poursuivi.
Au sujet des financements, le professeur Dieudonné BONBOMA Yokomo de la CARPA, a réitéré que seul avec le budget de l’État la matérialisation des projets serait impossible avant 40 ans au regard du budget actuel. De ce point de vue, la diversification de l’assiette publique et les financements innovants s’offrent comme une plus meilleure option pour l’État de mener à bien ses grands projets. Dans ce sens, le partenariats public-privé a permis de mettre sur pied plusieurs projets dont les garanties de la qualité et du rendement s’imposent au concessionnaire exploitant avant sa pleine rétrocession.
Alors que pour, l’administrateur civil et homme politique Valère Bessala, le Cameroun doit s’offrir les routes de l’avenir, l’ensemble des intervenants s’accordent à reconnaître avec force les efforts consentis pour innover et donner au Cameroun des infrastructures routières et autoroutières qui répondent à ses aspirations de pays émergent.
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