Une délégation d’expert Marocain aux expériences et expertises diverses séjourne au Cameroun. Le but de ce séjour, accompagner le Ministère des Travaux Publics dans la matérialisation de son objectif de maintenir les routes en terre praticables en toute saison.
Le Cameroun envisage réaliser plus avec moins. Au-delà des efforts colossaux consentis pour améliorer la situation des routes communales et régionales, la satisfaction complète des populations reste hypothétique. C’est en vue de lever ces contraintes et d’explorer de nouvelles approches innovantes que le Ministre des Travaux publics Emmanuel Nganou Djoumessi a ouvert ce 2 décembre à Yaoundé à l’Ecole des Travaux Publics, un atelier de formation sur les techniques de traitement des sols au LHR.
En collaboration avec l’entreprise CIMAF, Le Ministère des travaux publics veut redonner un nouveau visage aux insfrastructures routières en terre, afin de propulser la connectivité des régions et booster les échanges. Pour certains observateurs, L’atelier ouvert ce 2 jusqu’au 7 décembre 2024 arrive à point nommé et clarifie les intentions ambitieuses à long terme du Chef de département. Concrètement, le séminaire vise à donner aux acteurs locaux des BTP; des normes et de la qualité et autres administrations des connaissances et compétences dans la connaissance de la nouvelle approche. Avec plus 11 988 km de routes en terre et une pluviométrie annuelle densément variée, l’objectif majeur est d’aboutir à une parfaite maîtrise de la nouvelle technique pour son imbrication parfaite au contexte Camerounais.
Durant une semaine, au-delà des descentes sur le terrain et des cas pratique d’expérimentation, l’expertise marocaine aura pour missions théorique de faciliter la compréhension des principes de base du traitement des sols au LHR, de cartographier les normes et règlements, d’indiquer les méthodes pratiques de relèvement des dégradations et entre autres expliciter les démarches de dimensionnement des structures à base de matériaux traités au Liant Hydraulique Routier.
Sur le plan économique, cette nouvelle technique participera à la valorisation des matériaux locaux; au renforcement des infrastructures et au renforcement de la production locale. Avec un atout multi-usages sur des infrastructures hydrauliques et autoroutières, pour monsieur AFECHKAR Mohamed; Expert Routier International, le Cameroun vient de franchir un pont vers sa pleine autonomie.
Pour le Ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, le nouveau procédé permet l’optimisation des mouvements de terre et participe à sortir de la contrainte selon laquelle « une bonne route est celle bitumée ». Inoffensif à l’environnement, le procédé en cours d’expérimentation au Cameroun depuis près d’un an allie le rapport qualité-coût et repose sur la note stratégique d’entretien durable des routes en terre élaboré en 2021 a-t-il ajouté.
Gervais Fredy M
Author Profile

-
Journaliste professionnel, et directeur de publication de impactechosnews.com
Téléphone : 695280655 / 676261202
Mail : gervaisfredy0@gmail.com
Latest entries
Société29 janvier 2025MINJEC-59 ème fête de la Jeunesse: Mounouna Foutsou appelle à la mobilisation totale.
Infrastructures28 janvier 2025Réseau routier : Approche technique et actions de relèvement au menu de la conférence annuelle .
Infrastructures28 janvier 2025MINTP-Conférence annuelle des services centraux et déconcentrés: Le temps du bilan et de projection.
Société24 janvier 2025CNDDR: Du sang neuf et de la reconnaissance.