
Présenté comme la 3ème économie la plus compétitive d’Afrique subsaharienne par le Rapport Doing Business de la Banque Mondiale, ce petit pays inspire une véritable leçon de gestion des ressources publiques et diverses.
De prime à bord, évoquons la gestion rigoureuse et saine des finances et axé sur la culture du résultat. Sous les cieux rwandais, il est question de justifier clairement comment les fonds alloués à des projets de développement ont été utilisés et ceci prend en compte un engagement pris par les tiers devant le peuple et structuré autour d’un contrat de performance.
Par ailleurs, il convient de mentionner la qualité du climat des affaires avec en prime la fiscalité et tous les paramètres y afférents. Ce climat des affaires doit rimer avec une valorisation de l’économie des services bâti sur les piliers du tourisme des affaires, de la finance et des technologies de l’information et de la communication.
Au delà des facteurs cités plus haut, le modèle de développement rwandais s’est forgé autour d’un leadership basé sur l’inclusion de tous c’est-à-dire intégrer toutes les couches en en répondant aux problèmes locaux par des solutions locales,une sorte de maxime anglophone « areas problems remain areas solutions »
Alors que l’ouverture à l’internationale ne saurait être une impossibilité de nos jours, sous les cieux du Rwanda, l’aide au développement internationale a été poussé par les pouvoirs publics vers la réalisation des projets prioritaires au développement du pays, une assise profonde et focalisé sur le nous pensant.
Face aux mutations tout azimuts et une actualité mondiale en dents de scie à certains égards, le syncrétisme des modèles extérieurs est devenu une alternative, une idée fantastique que le Rwanda avait su mettre à l’actif du modèle économique Singapourien en développant des structures du même type pour un résultat étincelant.
Bien que tous ces aspects aient été mentionnés, il faut en définitive signifier que la réussite du Rwanda s’est conquis dans une dureté inflexible dans le traitement des questions liées à la corruption, véritable gangrène tentaculaire qui freine le développement.
Le Rwanda sert donc de guide de jouvence à beaucoup d’autres nations africaines comme le Togo, le Ghana,la Côte d’Ivoire… Etc tant ses ingrédients de réussite économique font le même effet sous d’autres cieux et le Cameroun malgré les efforts consentis à ce jour, gagnerait à se mettre à cette école.
M. O
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