Le paludisme est longtemps resté une menace majeure pour la population vivant en Afrique et notamment en zone subsaharienne. Entre 2000 et 2015, malgré le climat tropical favorable à son vecteur anophèles, cette partie du monde; grâce aux stratégies implémentées, elle a enregistré des avancées significatives qui augurent de bon espoirs.
La priorisation du paludisme dans les programmes de l’organisation mondiale de la santé; au-delà du Sida et de la Tuberculose a été un facteur important et déterminant dans la mise en place des stratégies de lutte. En Afrique où sévit en majorité le climat tropical, l’indice d’évaluation classe quatre pays comme étant les plus affectés. Le Mozambique 4% ; le Nigeria 27%; l’Ouganda 5% et la RDC 5%. D’après Margaret Chan Directrice générale de l’OMS dans son avant propos du rapport 2015 sur le paludisme dans le monde, elle indique qu’une action d’intensification rapide de diagnostique, l’amélioration des outils de service et une grande disponibilité des médicaments sont l’équation incontournable pour éradiquer la maladie. Face à cette interpellation, au côté de l’Afrique plusieurs pays et organisations se sont mobilisés. Quoique plusieurs pays aient vu le bout du tunnel, pour d’autres à l’instar de ceux cités plus haut, il faut accroître les manœuvres. Avec plus de dix millions de cas constatés, le paludisme se révèle plus dangereux aux enfants et femmes enceintes.
En vue de l’éliminer de la surface de la terre à l’horizon 2030, en majorité les pays touchés enregistrent les mêmes mécanismes de lutte portés sur les tests, les médicaments préventifs, la lutte anti -vectorielle et la vaccination. Bien que différemment appliqués dans plusieurs pays à l’exemple du Nigeria où le plan présidentiel de lutte est mené par USAID, ces actions sur le terrain ont été approfondies. Concrètement, pour cette organisation, au-delà de porter des plaidoiries sur la prise de décisions fondée sur les données probants, elle s’attèle à améliorer la prestation de services antipaludique, améliore la documentation statistiques pour le renforcement des systèmes de qualité et la reconfiguration techniques de la distribution des kits aux couches vulnérables et en bonne place, l’amélioration de la santé mère-enfant pendant la grossesse grâce aux pratiques récurrentes de prévention. Contrairement au Nigeria voisin du Cameroun, le plan d’action de lutte Mozambicain couvrait 60% du territoire. En plus des mesures prises pour la disponibilité et la distribution des moustiquaires imprégnées à longue durée d’action, le service national de santé (SNS) a redéployé les agents de santé communautaire . L’objectif visé, couvrir les 40% restants du territoire, opérer les tests de diagnostic rapide, fournir des combinaisons thérapeutique, sensibiliser et éduquer la population. À cette stratégie, le gouvernement mozambicain a misé sur la pulvérisation intra domiciliaire d’insectes tout en incitant l’usage du suppositoire d’artesunate (ARC).
Bien que engagés dans la lutte contre le Paludisme à six ans de l’échéance fixée pour son élimination, les pays africains peuvent se satisfaire des avancées connues, poursuivre le plaidoyer sur l’augmentation des ressources financières allouées non sans omettre de s’attarder sur le potentiel herbal que dispose l’Afrique subsaharienne pour atteindre l’objectif de 2030.
Gervais Fredy M
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Journaliste professionnel, et directeur de publication de impactechosnews.com
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