Les activités visant à sensibiliser et à alerter sur l’enracinement des violences basées sur le genre n’ont pas fléchi. Depuis le lancement de la vaste campagne le 25 novembre dernier à Yaoundé, CARE Cameroun, acteur leader est resté à l’offensive. Afin de mieux intégrer et fluidifier le message, organisations de la société civile; administrations et responsables de l’agences se sont réunis à Yaoundé autour des thématiques spécifiques.
Les violences basées sur le genre revêtent divers visages et se métamorphosent selon le contexte. Au Cameroun, bien qu’avec un ministère en charge des questions et des articles de droit pénal qui les condamnent, le fléau reste grandissant. Nonobstant les efforts consentis, cette raison majeure, a stimulé l’intérêt d’une table ronde le 10 décembre dernier à Yaoundé entre les organisations de la société civile ; les acteurs gouvernementaux (Minjustice et Minproff) et les responsables de CARE Cameroun.
Avec pour thème central des échanges: « Les obstacles liés à la prise en charge judiciaire et juridique des survivants aux violences basées sur genre », le cas spécifique des femmes et filles a porté l’attention, et à l’unanimité elles ont exprimé leur ras-le-bol des tracasseries auxquelles elles font face. L’intention majeure étant de riposter pour se reconstruire après cette foudre, pour la représentante du Ministère de la Justice, en l’absence d’une loi spécifique, le code pénal Camerounais est intransigeant aux violences.
« Malgré les contraintes budgétaires allouées à cette rubrique au Minjustice, j’invite les femmes à l’action. »
Pour ce cadre, il est question pour elles, de se saisir du code pénal en ses articles 289 homicides ; 277 excision ; 276 assassinat ; 276 viole et 360 pour coups et blessures entre autres » a-t-elle martelé.
Conscients des coups financiers, du manque d’informations, des actes de corruption et d’indifférence accrus dans le processus, au-delà des pertes du temps, les OSC préconisent la création des plateformes interactives regroupant tous les acteurs, ce dans l’ensemble du territoire pour des accompagnements divers.
Malgré les actions d’impacts menées, Martine ONGOLA; Directrice de la Promotion Sociale de la Femme au Minproff a souligné la nécessité pour les femmes de s’unir pour mieux porter leur cause et la vaincre.
« La conception d’une loi non adoptée ; la création des Gender Desk ; du numéro vert ; la formation des leaders d’opinion; des forces de maintien de l’ordre… sont certes des pas non négligeables. Mais l’appropriation de la cause par les femmes elles-memes serait encore meilleure » a t’elle poursuivi. Au nom de toute les femmes, elle a plaidé en faveur de la création des tribunaux spécialisés pour la répression des VBG.
En réitérant sa désolation du déni de viole manifeste dans les langues locales, la représentante de CARE Cameroun, au-delà de sa satisfaction, a souligné l’engagement de l’organisme à oeuvrer sans faille pour éradication du mal dans société.
Gervais Fredy M.
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