Les femmes et les filles de par le monde subissent des effroyables violences allant jusqu’à la perte de leur vie. En famille comme en milieu professionnel elles se sentent permanement en danger. C’est en vue de lutter contre ces feminicides que le Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille Marie Thérèse ABENA ONDOUA a lancé à Yaoundé ce 25 novembre, la campagne de prévention et de sensibilisation intitulée « 16 jours d’activisme ».
À l’unanimité ce 25 novembre 2023 à l’esplanade du Conseil régional du Centre, elles se sont réunies pour dire STOP aux violences dont-elles sont victimes. Les femmes et filles Camerounaises ne sont pas épargnées des 140 victimes des violences faites aux femmes par jours déplorées par les Nation Unies.
Placée sous le thème: « Riposter pour se reconstruire après les violences », la 19 ème édition de ces activités vise à accompagner les victimes à prendre conscience de la nécessité qu’il ya à briser le silence et donc à dénoncer.
« Mettre fin aux violences des femmes est une responsabilité de tous » a souligné l’ex Secrétaire général des Nations unies Ban ki Moon. Ainsi, si beaucoup reste à faire, au Cameroun le gouvernement a réaffirmé son engagement à mettre fin à ces pratiques malsaines. Au-delà de la création des Gender Desk, de la mise sur pied des Centres d’appels ; de l’élaboration d’un projet de loi entre autres, elles reconnaissent des avancées louables dans leur milieu respectif.
Pour madame NGANE Suzanne, Directeur des projets et programmes de partenariat au FEICOM représentante du Directeur général, « Au Feicom la femme est protégée et la parité respectée ».
C’est une activité qu’il faut mettre en lumière. Au Feicom au cours des précédentes campagnes dédiées à la lutte contre les violences faites aux femmes et sur le genre, la structure a toujours marquée son adhésion. Cette année encore, nous prévoyons durant les festivités du cinquantenaire de l’organisme trouver un moment clé pendant la journée du vivre ensemble pour amplifier cette campagne orange. Le genre est une priorité au Feicom, un principe pris en compte dans nos déploiements et postes de responsabilité. Se sont des questions qui nous tiennent à cœur et lesquelles sont matérialisées dans la conception de nos programmes dans les politiques des CTD notamment avec la construction des édifices tels les salles de classes et latrines.
Quant à madame MOUAFO Désirée
Présidente du groupe de travail des veuves de l’ONACAM, « La femme doit être humble dans son foyer ».
Nous sommes des veuves avec un vécu certain. Dans notre association on se concertent pour mieux avancer. Il n’y a pas que des hommes pour exercer la violence. Les femmes elles mêmes sont des actrices majeur du phénomène. Au sein de notre association en cas d’égarement nous sanctionons selon le règlement. Pour nous, nous invitons les femmes et les filles à être humbles dans leurs foyers, à reconnaître leur place. À madame la ministre toutes nos félicitations et remerciements pour les conseils.
En somme, parler de violences à l’égard des femmes c’est dénoncer tout acte qui visent à restreindre son espace d’épanouissement où encore à lui causer un préjudice moral et physique.
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