La Fondation Recover « Hospitales para Africa » a organisé ce 3 octobre 2024 à Yaoundé un séminaire. Objectifs visés, sensibiliser la population pour une prise de conscience collective et mobiliser les acteurs autour d’une synergie d’action commune contre la maladie. C’était en présence de Son Excellence Garcia Lumbrecas M. Ambassadeur d’Espagne au Cameroun, de la Directrice générale de la fondation, de la représentante Afrique et du représentant du Ministère de la santé publique.
La Drepanocytose est une affection comme les autres qui nécessite un diagnostic; une prise en charge et un suivi. En Afrique subsaharienne; le déni de son existence et la carence en information sont quelques maux qui justifient la montée des chiffres. Au Cameroun comme en Côte d’Ivoire, la fondation Recover mène depuis des actions dans une douzaine de districts de santé afin d’impacter le plus grand nombre. D’après la Directrice générale de l’ONG Martha Maranon, Il ya urgence en la demeure. Concrètement a t-elle indiqué » La drepanocytose est une maladie très peu connue; mal comprise de la majorité et dont les malades sont fortement stigmatisés. »
Sensibiliser; prévenir et informer sur les mesures existantes de prise en charge ont constitué
l’objectif majeur relayé. Autour du thème:
« Contribuer au processus de prévention et de prise en charge de la drepanocytose au Cameroun », les spécialistes à l’instar du Pr. Bernard Chetcha ont au-delà de reconnaître les douleurs atroces qu’elle inflige aux affectés; rapporté les restrictions à l’épanouissement personnel; parental et familial qu’elle impose. Caractérisée par une anemie sévère et aiguë…; la drepanocytose se révèle comme une maladie très délicate et coûteuse. Son traitement par crise est évalué à plus de cinquante trois mille (53 000) FCFA outre les annexes et ses fréquence indéterminées. Pour les familles à faible revenu et à moult obligatoires sociales, tout doit être mis en œuvre pour la vulgariser a indiqué émergence Alima mère d’un enfant affecté.
Cette urgence sanitaire avenir pas connue des bailleurs de fonds occidentaux et cohabitant avec le paludisme est pour Emilie Ngono représentante Afrique et Chef du bureau Cameroun un appel à la solidarité agissante et multi sectorielle s’impose. « Nous fonctionnons et élaborons nos actions selon la bourse en présence. Nous travaillons en partenariat avec plus de soixante dix-sept (77) Centres de Santé dans l’ensemble du territoire. Notre communication est essentiellement portée sur le diagnostic; la prise en charge et le suivi des patients que nous offrons ». En clair, malgré la volonté affichée et le déploiement remarqué, la Fondation Recover « Hopitales para Africa » reste confrontée à des difficultés de plusieurs ordres. Notamment celles liées aux barrières culturelles et religieuses; aux problèmes administratifs avec la douane Camerounaise entre autres.
En rappel, la drepanocytose où l’hemoglobinose est la maladie la plus génétique au monde avec plus 300 000 naissances homozygotes dont deux tiers (2/3) en Afrique subsaharienne. Au Cameroun, aucune régions n’est épargnée. À l’Ouest et spécifiquement dans le département du Noun, les chiffres croissants suscitent des inquiétudes et un risque de santé publique ; alerte la fondation Recover.
Gervais Fredy M
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