Protection de la Jeune Fille: Le 116; le numéro à votre écoute et proche de vous.
Gervais Freddy Memana Ce 11 octobre 2024 a été célébrée la Journée Mondiale de la Jeune Fille (JMJF) dans le monde. Au Cameroun, face à la recrudescence des actes de violences sur cette catégorie de personnes, le Ministre Marie Thérèse ABENA ONDOA de la Promotion de la Femme et de la Famille appelle à l’usage incessant du 116.
Le 116 ne sera plus un numéro inconnu où peu connu des apprenants enseignants et parents du Lycée général Leclerc en particulier et d’autres établissements de Yaoundé en général. Sa représentation; son objectif et sa finalité ont une fois encore été exposés au cours de la double cérémonie de célébration de la 13 ème édition de la journée mondiale de la jeune fille couplée à la clôture de la campagne de sensibilisation lancée il y a un an à Soa.
« Nous avons un impératif à éduquer autant qu’il nous revient l’audace d’agir plus pour l’avenir » a indiqué la deuxième adjointe au maire de Yaoundé 3. La jeune fille camerounaise a besoin d’être protégée, cette protection passe par l’écoute et la disponibilité. Elle découvre la vie et dans son innocence et ignorance, subit les avres des irresponsables. Le Ministère en a pris conscience, dans l’impossibilité d’être omniprésent; a opté pour un rapprochement via une ligne téléphonique le 116.
Il s’agit d’un moyen de dénonciation et de référencement des cas de violences. Logé au Ministère, il garantit la sécurité, l’anonymat et offre des issues de prises en charge par les services compétents du Ministère de la Promotion de la femme et de la famille.
Au Cameroun, sept villes se distinguent comme étant le creuset de la violence sur la femme et particulièrement la jeune fille. Ce phénomène qui tend à s’enraciner a pour corollaires les grossesses précoces; les maladies infectieuses et l’arrêt prématuré des études au-delà des tabous communautaire et religieux. Grâce à cette nouvelle ouverture d’expression et de confidences dans la discrétion, où que soit la victime le Minproff veut désormais plus que par le passé se rapprocher des cibles et une oreille attentive aux pleurs de la jeune fille camerounaise afin de la ramener à l’essentiel; ses études.
Si éduquer une fille c’est éduquer une famille, alors protéger une fille c’est protéger la société et avenir. La cérémonie dédiée à la jeune fille, a indiqué les efforts consentis par le Cameroun depuis 1995. Les initiatives se poursuivent verticalement et horizontalement.
Au finish, au-delà d’appeler les filles à protéger leur avenir, campagne nationale de sensibilisation qui se referme a permis de remobiliser les acteurs autour des enjeux ; de rétablir le dialogue social et inter-générationnel avec une préoccupation majeure protéger l’avenir de la jeune fille en appelant au 116.
2CNA.
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