C’est le sous-thème abordé par le Directeur général des Travaux d’Infrastructures au cours des travaux menés en plénière, lors des travaux tenus ce 28 janvier 2025, à l’occasion de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du Ministère des Travaux publics.
C’est au cours des travaux de la conférence annuelle du Mintp ce 28 janvier 2025 que le sous le thème “état du réseau routier: défis, actions et interventions dans un contexte d’optimisation de ressources et de relèvement des compétences” a permis au Directeur Général des Travaux d’Infrastructures, de présenter l’indicateur utilisé pour évaluer la qualité du service offert par une infrastructure de transport. Le niveau de service est évalué en fonction des critères tels que la vitesse de déplacement, la capacité de l’infrastructure, le temps du trajet, la sécurité et le confort. Il advient parfois que les conditions de confort et de sécurité connaissent une baisse avec le temps à cause de certaines contraintes à savoir la disponibilité des financements, la pluviométrie et les problèmes liés à la gouvernance.
Les approches quant à elles sont générales (stratégiques, programmatiques et opérationnelles) et sont implémentées relativement à l’entretien des routes. L’on peut les classer en trois catégories notamment l’approche préventive (entretien courant ou périodique et le suivi régulier de l’état des routes et ouvrages d’art), l’approche corrective ( réhabilitation et la reconstruction des routes) et l’approche proactive et modernisation ( augmentation de la capacité des routes et l’utilisation de nouvelles technologies et matériaux).
Dans ce même contexte, plusieurs techniques sont utilisées visant à relever le niveau de service des routes. L’on peut citer entre autres le traitement des nids de poule à l’enrobé sur la nationale 7, le fraisage de la chaussée existante sur la Nationale 3 et la mise en œuvre d’une couche de roulement en béton bitumeux, les travaux d’assainissement et apport en matériaux latéritiques sur la route régionale R0601, les travaux d’amélioration du drainage des eaux sur la Nationale 5, le traitement de la chaussée au Liant Hydraulique Routier sur un tronçon de route communale et le traitement de la chaussée par Recyclage à Froid à l’Emulsion de bitume (RAE). Parlant des actions concrètes portant sur la réhabilitation et l’entretien des routes en 2025, l’on peut relever le programme de réhabilitation et d’entretien des routes bitumées à achever, à poursuivre ou à démarrer: 04 projets de réhabilitation (153,43 km), 10 projets d’entretien confortatif de routes bitumées 1 636 km) et le programme d’entretien de routes en terre: 19 projets ( 1 337, 42 km).
Afin d’accroître l’efficacité de ces actions, il faut maîtriser les coûts des travaux routiers, dimensionner les structures de chaussée, renforcer les capacités des personnels, actualiser la Stratégie d’Entretien Routier, surveiller le réseau routier y compris les ouvrages d’art et l’utilisation des techniques et produits innovants. Grâce à l’utilisation des technologies modernes, une bonne planification et la mobilisation des ressources adéquates, il est possible d’assurer la pérennité des routes au Cameroun.
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