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Les acteurs de lutte contre les changements climatiques dans le Bassin du Niger se sont réunis à Yaoundé le 4 mai 2023. L’objectif visé est la mise en place d’un fonds d’adaptation. À ce rendez vous co-organisé par le ministère de l’économie, de planification et de l’aménagement du territoire et de l’autorité du Bassin du Niger (ABN), les parties se sont données pour ambitions principales, de poursuivre la campagne d’information, d’analyser les mécanismes de contribution et surtout de proposer des pistes de mise en marche et de gestion du FRACC. Ce sous la moderation monsieur Debock Guy, Directeur de l’aménagement du territoire et des zones frontalières au ministère éponyme.
La concertation ouverte le 4 mai à Yaoundé porte sur le besoin de financement de l’ABN en vue de prendre en charge les défis climatiques auxquels l’environnement du bassin du Niger fait face. De manière pratique, la finalité est de créer un cadre statutaire permettant aux différentes parties d’apporter leurs apports Individuel à la sauvegarde de cet écosystème.
D’après Abderahim Bireme Hamid secrétaire général de l’autorité du bassin du Niger, l’ABN est le seul bassin qui dispose d’une charte de l’eau avec ses annexes complet, qui traitent des problématiques liées aux changements climatiques. C’est à ce jour le seul bassin qui a obtenu un projet de cent trente deux (132) millions de dollars le PIDACC (programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger). L’eau c’est la vie et nous avons la responsabilité de la préserver au regard de la démographie grandissante et les changements climatiques accrus, a t’il martelé.
De ce point de vue, le FRACC ( fonds régional d’adaptation au changement climatique) et le mécanisme de paiement pour les services environnementaux (PSE) auront pour rôle l’operationalisation des décisions prises durant ces rencontres de concertations après validation par les membres.
De ce qui est du comité ad-hoc, il est chargé de proposer aux acteurs une feuille de route pour l’harmonisation des textes juridiques au niveau national et régional, d’identifier les incohérences entre les textes juridiques nationaux portant sur les redevances de l’eau et de partager avec tous les acteurs les conclusions de l’étude du FRACC/PSE entre autres.
En somme, la mise en place du FRACC/PSE permettra d’inverser la tendance à la dégradation des ressources naturelles et au changement climatique pour un meilleur investissement dans le développement durable du bassin du fleuve Niger.
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