La digitalisation des informations au Cameroun est jusqu’à date un défi majeur auquel l’État doit se donner les moyens efficaces et adaptés pour prévenir des égarements. Avec la création des structures spécialisées et la nomination des personnes qualifiées, elle semble d’emblée avoir trouvé solutions. Au CENADI (Centre National de Développement de l’Informatique, sous tutelle du Ministère des Finances), plusieurs actions menées et entreprises dévoilent l’étendue de la problématique afin d’en faire un sujet d’importance pour la prise de conscience collective.
Louis Paul Motaze, Ministre des Finances dans un propos lié à la sécurité des données, indique que le CENADI bras séculier de l’Etat, en rapport avec les missions stratégiques qui lui sont confiées œuvre sans relâche non pas seulement à l’arrimage de l’administration aux avancées technologiques mais également, se positionne en acteurs de premier plan pour la sécurisation de la donnée administrative traitée et ses auxiliaires.
En l’état actuel, bien que peu connue, un ensemble d’éléments administratifs participent à conforter la volonté du CENADI à protéger la donnée sur les éventuelles dérives liées à sa circulation. Au-delà des campagnes de sensibilisation et séminaires menés par le Centre, à l’attention des agents publics et autres usagers. Il est à plusieurs égards reproché aux acteurs sensibles des positions stratégiques de l’administration d’être à la manœuvre des fuites constatées dans l’espace numérique. De ce fait, il n’est pas négligeant de rappeler les tractations en haute sphère visant la mise sur pied d’une loi; dont la finalité est de protéger les données administratives et nulle doute celles personnelles.
En l’état actuel, selon le décret n* 93/133 du mai 1993 modifiant certaines dispositions du décret n* 88/ 1087 du 12 août 1988 sur le CENADI, fait de lui l’organe chargé de définir et de gérer de façon exclusive les banques d’informations implantées dans l’administration, les structures parapubliques et à la demande des privées. Outre ce décret, par la circulation n* 003/CAB/PM du 28 mars 2018 relative à la gestion des documents et données confidentielles de l’État et des organismes du secteur public, l’État réconforte, renforce et invite le CENADI à plus d’actions et d’initiatives proactives afin que; sécurité et sérénité soient des serviteurs loyaux des transactions électroniques dans la perspective de minimiser les dérives, d’avoir une longueur d’avance et de renforcer l’efficacité de l’action politique soumise aux menaces multiples.
En clair, si dématérialiser est pour l’administration, renforcer l’efficacité; consolider la confiance et l’exactitude dans le traitement. À travers cette modernisation incontournable de l’administration, autant il est nécessaire de garder l’usager au centre des réformes mieux l’impératif de le protéger du monde numérique violent s’accentue. En d’autres termes, a indiqué le Pr Abia Chantal Marguerite epse Mveh Directrice générale du CENADI , « La donnée constitue une mine d’or en cette ère où les frontières terrestres n’ont plus d’influences sur la circulation des informations entre États ».
Gervais Fredy M.
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