38 ème édition de la JIF : Quatre morts sur le carreau et un défilé vers l’au-delà

C’est le lieu funeste où dormiront à jamais les dernières images et souvenirs des familles éprouvées par la disparition brutale de trois dames sous la conduite d’un chauffeur de moto.

Sous l’impression de rouler sur une route ouverte, le conducteur de moto  qui fera défiler à jamais vers l’éternité, Ariane Carole et Anaïs lui même y compris, avait accéléré son engin au point de manquer d’attention et de vigilance.

D’après les témoins,  la moto à vive allure  avait à son bord quatre passagers  en provenance de la mobile Emana vers le carrefour Messassi. Non sans imaginer que la route ne tue pas mais que c’est nous qui tuons, un obstacle inattendu c’était dressé face à eux. Il s’agit d’une semi-remorque. C’est l’œuvre d’un chauffeur voir d’un aide-chauffeur d’une semi-remorque plateau qui avait garé son véhicule sur cette pente de la mort sans  pour autant matérialiser sa présence.

Ainsi sur une moto dont la luminosité était interrogeable sur une route très fréquentée et peu éclairée, les quatres passagers de la moto à vive allure finiront sous le pont de la semi-remorque.

Les trois dames toutes vêtues de l’étoffe du jour et le jeune homme en quête du pain quotidien n’en sortiront pas vivant de ce choc avec le fer qui alertera la population par les l’écho du bruit et des cris.

Appelés à la rescousse vers minuit, les éléments des sapeurs pompiers de l’arrondissement de Yaoundé Ier n’arriveront que pour nettoyer du sang et porter les corps couvert et gisant encore à même le sol.

Les téléphones pour certains garnis de codes n’ont pas été d’une grande utilité à l’arrivée de la population, après le passage des sans compassions ni craintes sur les lieux.

À remonter le temps, signifions qu’il ne se passe une semaine sur cet axe sans enregistrer les pertes en vies humaines et matérielles non négligeable. Pour le confirmer, deux jours avant ce macabre événement, un camion de sable avait entraîné dans sa folle course sorti de la route plusieurs véhicules garés en station. Sur le champs, plus de quatre morts et des dégâts matériels considérables.

La route n’a pas d’amis, faut-il le réitérer pour interpeller la prise de conscience collective à la prudence et à la rigueur de la mise à jour non pas seulement du kit à bord mais également de la qualité de nos engins.