La chenille légionnaire d’automne est un ravageur dont l’action impacte la production de plusieurs pays dans le monde. Sa forte capacité de reproduction et sa propagation à grande échelle en Afrique subsaharienne et au Cameroun en particulier; la classe comme un facteur de risque pour la sécurité alimentaire mondiale. Dans le but de faire face à ce risques grandissant et avéré, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO tient un atelier de partage d’éxperiences à Yaoundé entre le pays de démonstration (Cameroun) et les sept pays pilotes en vue de trouver une action coordonnée, efficace et pérenne dans la géo-zone Afrique-Centrale contre la chenille légionnaire d’automne dévastatrice.
Les cinq précédentes années ont été marquées par la propagation à grande échelle et à une vitesse exponentielle de la chenille légionnaire d’automne (CLA). Au Proche-Orient, en Asie, dans le Pacifique et en Afrique entraînant une situation alimentaire précaire des familles vivant avec l’agriculture de subsistance.
C’est en prélude à la riposte concertée visant à réduire les pertes, que la fao se concerte avec ses sept pays partenaires (Gabon, Guinée Équatoriale, République Démocratique du Congo, Tchad, République du Congo, Sao Tome, la République Centrafricaine du 29 au 30 mai.
Détectée au Cameroun le 26 juin 2020 dans six region sur dix, le Cameroun comme point focal des testes a bénéficie d’un accord de projet avec l’organisation mondiale de l’alimentation et l’agriculture de plus 400 millions de dollars pour élaboration et la mise en œuvre de son plan d’action.
Pour le représentant résident de la FAO au Cameroun, la rencontre de Yaoundé vise principalement à renforcer les capacités des points focaux nationaux des pays d’Afrique centrale en matière de gestion intégrée de la chenille légionnaire d’automne et assurer le partage de connaissances et d’expériences pour une meilleure coordination des données.
Pour rappel, la chenille légionnaire d’automne, quoiqu’avec une préférence sur le maïs consomme tout type de culture d’où la nécessité de partager les informations et d’adapter les sensibilisations et la lutte contre ce dévastateur dont la résistance au changement de climat reste une préoccupation majeure.
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