L’atelier national de clôture du projet BAR financé par la coopération Allemande et exécuté par le Centre International de la Pomme de terre CIP s’est tenu à Yaoundé. Sous la conduite du ministre de l’agriculture et du développement rural Gabriel Mbairobe, entouré pour la circonstance du coordonnateur du projet CIP au Cameroun Dieudonné Harahagazwe, et le responsable régional Nairobi Paul Démo. Les objectifs visés par la rencontre de Yaoundé, étaient de rendre public les avancées obtenues de la méthode BAR et en dégager les difficultés et urgences pour sa croissance et sa vulgarisation.
Au Cameroun la pomme de terre occupe le 11eme rang devant le maïs, le mil, l’igname, le macabo et le manioc. En 2020; 321 755,3 tonnes ont été récoltées pour 29 729,3 superficie de terre cultivées. Un ensemble de résultats qui, pour les experts restent mitigés au regard des potentialités que regorge la filières au Cameroun.
C’est dans l’ambition de changer la donne que la coopération Allemande GIZ au côté de CIP y ont prêté une attention particulière en mettant sur pied le projet BAR. De manière pratique, les Boutures Apicales Racinées BAR sont des transplants produits dans une serre à partir de vitroplants maintenus à l’état juvénile qui pocèdent une force de multiplication avérée et un potentiel de rendement plus élevé, ce qui lui confère une grande valeur marchande, qui pour les experts est la solution incontestée de la filière pommes de terre des chomieres pour le Cameroun.
Préalablement cultivée en grande quantité dans les régions de l’Ouest, Nord-ouest en raison de leurs altitudes favorable à la culture, la nouvelle vision portée par CIP Cameroun est d’étendre cette culture à toutes les régions, d’où sa mise en œuvre dans l’Adamaoua, l’Extrême-nord et le Nord.
Pour le Minader, « la filière pommes de terre est prioritaire pour la politique d’import substitution qui crée des richesses et des emplois. La filière va connaître sa vitesse de croisière avec la technique implémenter par CIP qui nous donne l’espoir de croire à notre ambition de 1 million de tonnes par an ». Si pour le responsable régional Paul Demo, les contraintes résident sur le courage à continuer avec les efforts entamés pour le ministre deux problèmes majeurs sont à résoudre. La problématique des semences, celle des structures de stockage a réitéré Gabriel Mbairobe. Pour le coordonnateur Dieudonné Harahagazwe, beaucoup a déjà été fait. Des formations aux sensibilisations, notre vœu est que l’État s’approprie certaines demandes urgentes pour que vive l’espoir des agriculteurs et que se consolide l’économie par la filière.
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