Dédicace, Coopération OCI-Cameroun: Le Pr SOULEY MANE fait l'état des lieux.

L’histoire entre le Cameroun et l’Organisation de la Cooperation Islamique (OCI) a été examinée ce 22 août 2024 à Yaoundé. C’était en faveur de la dédicace de l’ouvrage intitulé « Le Cameroun et l’Organisation de la Cooperation Islamique: Radioscopie d’une Cooperation Stratégique. » de l’enseignant d’histoire le Pr Souley Mane.

L’histoire entre le Cameroun et l’OCI n’est plus orpheline, elle a désormais une référence littéraire : « Le Cameroun et l’Organisation de la Cooperation Islamique: Radioscopie d’une Coopération Stratégique ». C’est la volonté manifeste d’un d’homme, d’un universitaire soucieux de voir son pays pleinement engagé et disposé à bénéficier entièrement de toutes les opportunités qu’offre la relation de coopération. Concrètement,
Il s’agit d’un chef-d’œuvre de cent quarante quatre (144) pages bâti sur trois chapitres qui s’atèle à examiner l’histoire et à la placer dans ses bornes chronologiques.

En ce qui est du premier chapitre, il revient sur les relations entre l’organisation et le Cameroun; présente la place qu’occupe le pays au sein de l’institution non sans omettre de rappeler que le pays de l’Afrique Centrale est l’un des premiers et spécifiquement le cinquième à y avoir adhéré. Au deuxième palier, l’auteur présente la coopération « Win-Win » et les réalisations qui en découlent. « Au Cameroun grâce à l’OCI et via la Banque Islamique de Développement (BID) les projets tels le Chari logone, le barrage de Sonloulou et le projet du mont Mbapit ont vu le jour » a indiqué l’auteur soulignant l’incidence des 3P qui particularise l’organisation et ses adhérents. Pour le libre penseur, l’organisation peut mieux et le pays peut davantage en bénéficier au regard des conditions précaires dans lesquelles vivent les populations. Relevant de la troisième marche de l’ouvrage, le responsable du Croix Sang Lunaire, tenant compte des avantages que dispose l’institution, invite les autorités Camerounaises à se saisir de ces ouvertures autant que d’autres pays à l’instar de la Côte d’Ivoire. À activer les voies diplomatique afin d’accueillir les rencontres de l’organisation pour asseoir sa notoriété et à finaliser ses engagements via la ratification de certains instruments pour le bien de tous.

Au demeurant, autour du Dr Abdou Karim du COSAIC; du Dr Oumarou du CEDIMUC sous la bannière du CERIAC, le Pr Eloundou commis pour la note de lecture, bien que interrogatif sur l’objet d’échanges du Cameroun, a réitéré que cet autre ouvrage du Pr Souley mane, est un guide historique à se procurer, une narration à connaître pour mieux évaluer le parcours, les enjeux en présence et l’apports de la coopération OCI-Cameroun.

GIDAM