Gervais Freddy Memana 
Le village Noah a servi de cadre à la première édition du festival Ko-noah qui a regroupé les hommes et femmes, membres de la communauté Otaku du Cameroun. C’était du 7 au 8 avril 2023 à Yaoundé sous le parrainage de l’homme de culture Yannick Noah et l’accompagnement des établissements ICEBERG plus.
C’est environ 200 personnes qui se sont réunies pour la conférence débat placée sous le thème: « L’homme dit Otaku est-il différent des autres hommes ? », que les Otakus et non Otakus ont affronté leurs arguments sous la moderation de Guilhem Picher.
En effet, si pour certains les otakus sont des personnes renfermées, illusoires, pleines de rêves sans actions concrètes et qui en plus demeurent adolescentes malgré leurs âges. Pour les concernés , cette perception de la chose n’est qu’une mauvaise connaissance de l’homme dit Otaku. Dans le contexte Camerounais l’Otaku est actif, réaliste pragmatique. D’où sa présence significative à des milieux sensibles et opérationnels comme l’éducation, l’armée, la médecine et l’ingénierie…
Reconnaissant l’origine péjorative du terme au Japon, l’Otaku selon l’espace porte un qualificatif et une identité selon Marcel paneliste. Au Cameroun, il entend être positif au travers de ceux qui militent pour l’éclosion de ce mouvement.
De manière explicite, les Otakus sont des personnes épris des bandes animés, jeux vidéos et dessins animés en tout genres.
Pour Daouda Abdou Salam, médecin et promoteur de K-mer-chan, la culture Otaku peut être un facteur de développement économique notamment pour le 9 ème art via des bandes dessinées, jeux vidéos, des réseaux sociaux et du numérique.
Pour Théodore Mandengue co-promoteur, l’idée est de fédérer la communauté Otaku du Cameroun via sa passion et la sortir du complexe de marginalisation dans lequel il vit. Il est question de manière pratique d’echanger et de valoriser la culture Japonaise et de trouver un juste mélange qui saura s’allier à la nôtre.
En somme, la première édition du Ko-noah qui se referme au village Noah, au-delà d’avoir été un moment de divertissement, de sensibilisation et de rencontre de culture a par ailleurs, été l’occasion de poser les bases de la seconde édition prévue à Douala en fin d’année, et qui se veut déjà très prometteuse, attractive au regard de l’affluence. Les remerciements de ce premier reposent sur l’implication des partenaires dont la sollicitation est déjà faite pour la pleine réussite de la seconde édition.
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Journaliste professionnel, et directeur de publication de impactechosnews.com
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