Actes d'état civil: 21 municipalités au cœur de l'enrôlement.

Le gouvernement par le biais du ministère de la promotion de la femme et de la famille a procédé ce 15 juin 2023 à Yaoundé à la signature des cahiers de charges de vingt une municipalités en vue d’intensifier la lutte contre les enfants sans actes de naissance. L’objectif à cours terme de ces accords, rendre disponible en début d’année scolaire 2023-2024; 26 691 actes de naissances. Les ratifications faites par Marie Thérèse Abena Ondoua ministre de tutelle et les exécutifs municipaux étaient en présence des ministres des affaires sociales, celui des relations extérieures et de la fonction publique Joseph Anderson Le.

L’opération « un enfant un acte de naissance » qui arrive à sa deuxième phase ce 15 juin 2023 est la manifestation concrète de la place qu’occupe l’état civil dans les chantiers du gouvernement et notamment dans la maîtrise de la population. De manière spécifique, la lutte entamée par le bras séculier de l’État MINPROFF pour les causes féminines et familiales trouvent également leur point d’attache sur le phénomène des enfants fantômes; qui constitue à ce jour une priorité dans le cahier de charges de Marie Thérèse Abena Ondoua. Autrement dit, l’acquisition d’une identité par l’acte de naissance est la garantie d’une scolarisation assurée et d’une meilleure citoyenneté. Vue sous cet aspect, 26 691 enfants par cette opportunité sont concernés sur l’ensemble du territoire national parce que sans identité officielle de leur existence.

D’après le bureau national d’état civil (BUNEC), dans son rapport de 2019, près de deux millions d’enfants sont sous le coup de la problématique liée à l’état civil. Ce constat bien qu’en très forte hausse dans les régions du septentrion, de l’Est et du Sud-ouest n’épargne pas le reste des régions du Centre, du Sud et d’autres d’où le savant maillage territorial opéré dans la sélection et la répartition des dons acquis.

Pour Theorine Noah de la commune de Kribi II région du Sud « Notre gratitude est sans égale à l’endroit du gouvernement qui nous fait la passe dans la gestion et la maîtrise de nos populations. Nous mettrons à contribution les autorités traditionnelles, sanitaires associations et toutes personnes de bonne volonté pour atteindre les objectifs attendus par cette mesure sociale ». L’acte de naissance n’est pas une doléance mais un devoir pour les parents et un droit pour les enfants. Ce qui doit être fait le sera pour que chaque enfant l’obtienne. A réitére Madame la ministre Marie Thérèse Abena Ondoua.