Cameroun-explosion du taux de feminicide : Marie Thérèse ABENA ONDOUA convoque la sacralité de la vie et la rigueur de la loi.

C’est au cours d’un point de presse donné le 15 juin dernier à Yaoundé que le ministre de la promotion de la femme et de la famille Marie Thérèse Abena Ondoua, a réuni les hommes et femmes de médias. L’objectif, alerter et dénoncer la croissance exponentielle des feminicides dans l’ensemble du territoire national et rappeler le caractère sacré de la vie non sans oublier la force de la loi.

Le Cameroun depuis les premières heures de l’année 2023 fait face à une récurrence et prépondérance du taux d’assassinat des femmes. Pour dénoncer et déplorer cet indifférence humaine et particulièrement masculine marquée par les cas de violes, de maltraitances, de crimes rituels, meurtres et autres que Madame la ministre de la promotion de la femme et de la famille a tenu à descendre dans l’arène pour dire stop!

De manière concrète, la mise en garde brandie ce jour par le Minproff est la conséquence immédiate et inédite de plus de trente cas de feminicides dûment enregistrés et connus pour leurs caractéristiques hautement sadiques. D’après les statistiques relevés par ce département ministériel, deux régions sur les dix que compte le territoire Camerounais se distinguent en la matière. la région du Centre qui occupe le podium avec dix neuf feminicides dont le cas le plus éclatant revient à la ville de Nanga Ebogo dans la haute Sanaga, où Vanessa Youbi repose avec quatre membres de sa famille de sexes féminin assassinés le même jour par son compagnon. Suivie en deuxième rang de la région du Littoral avec cinq cas, pour trois dans la région de l’Ouest et deux dans le Nord-ouest.

Face à cet état de lieu; qui concourent à mettre en périls les efforts du gouvernement dans la promotion de l’égalité de genre, le ministre prévient sur la rigueur de la loi et les mesures avenirs visant à mettre fin à ces actes ignobles.
Pour Marie Thérèse Abena Ondoua, les situations relevées sont d’une époque révolues. Le Cameroun est un d’État de droits où les actes barbares ne sauraient passés inaperçus. Les auteurs de tels actes seront traquer et présenter aux autorités compétentes car en toute chose la vie reste sacrée.

Au-delà de cette dénonciation, il s’est également agit pour les membres gouvernement reunis d’appeler à une mobilisation sans relâche des associations et autres acteurs de la société à s’ouvrir afin de mettre hors circuit toutes les tentatives de feminides.