CAMEROUN-UYDE2: Un litige foncier qui préoccupe et perdure.

Dans le cadre de la rétrocession de la nouvelle infrastructure 4.0 dédiée à l’enseignement à distance ce 13 mai 2024, l’Université de Yaoundé 2 Soa dans l’arrondissement de hyponime a accueilli le Ministre d’État , Ministre des Enseignements Supérieurs le Pr Jacques Fame Ndongo. Dans son tour de propriétaire, il lui a été présenté un espace litigieux universitaire revendiqué par les autochtones.

Les parcelles Universitaires dans l’arrondissement de Soa aiguisent les appétits des autochtones et acquéreurs. Le constat a été fait par le Ministre des Enseignements Supérieurs Jacques Fame Ndongo en présence du Maire, du Sous-préfet sous la coordination du nouveau recteur le Pr Laurent Omgbwa guidé par le directeur des infrastructures, de la planification et du développement Brice Eza Menyeng.

À l’Université de yde 2 Soa, plus de 3000 hectares de terrain suscitent la convoitise des riverains et des nouveaux acquéreurs non sans créer des querelles. De manière concrète, c’est de la volonté des responsables de l’installation d’octroyer aux étudiants une cité universitaire moderne de plus de 3000 chambres sur un espace titré à eux concédé qui fait jaillir la polémique. D’après le Maire Essama Ebollo, « les terrains avaient été donnés afin de permettre à l’institution de mieux s’épanouir dans son développement. Autrement dit a-t-il poursuivi » À l’époque des dispositions avaient été prises afin de désintéresser les familles ».

Limité par certains quartiers de soa et d’autres comme Olembe Nkozoa Akak Ebogo, les terrains universitaires sont à plusieurs égards dilapidés sans craintes aucunes. Au-delà de n’avoir pas été mis en valeur au mieux sécurisés par un mur voir des fils barbelés jadis, ils sont à date l’objet d’un vaste réseau d’escroquerie, de vente et de doubles vente.

Ainsi, malgré la volonté de l’ex recteur d’en finir avec des accès illicites via la construction d’un mur étalé sur des milliers de mètres, les résistances observées à plusieurs points et l’avancée à grande vitesse des riverains sur les parcelles de l’Université, laisse jaillir une autre difficultés, les intrusion des mini cité dans l’espace universitaire et dont l’expropriation nécessitera d’autres recours judiciaires.

Loin d’être un cas isolé de laxisme des certains responsables en ce qui est de la protection et la sauvegarde des biens de l’État, l’Université de Yaoundé 2 Soa, au-delà de parlementer et de faire des concessions devra se prémunir d’une cellule juridique forte non sans omettre d’allouer de gros moyens pour retrouver l’intégralité de son terroir.

2C NA