Les changements climatiques dans le monde et au Cameroun sont d’un impact reel et global. Dans le domaine de la santé, leur forte implication dans la migration animale est facteur de divers risques. C’est en vue de prévenir, de densifier les réflexions et d’éduquer la population, que le Programme National de Prevention et de Lutte contre les Zoonoses Emergentes et Re-émergentes (PNPLZER), en faveur de la journée dédiée à organisé une conférence de partage, de sensibilisation et d’échange le 4 juillet 2024 à yaounde.
Célébrée chaque 6 juillet de l’année, rendu à sa 4ème édition au Cameroun, la journée dédiée à la lutte contre les zoonoses émergentes et re-émergentes a une fois encore mobilisé les acteurs ce 5 juillet 2024 à yaounde. Autour du thème :« Zoonoses et changements climatiques: Des enjeux mondiaux pour une santé planétaire», il a été question pour l’organisateur d’étaler l’impact climatique sur les maladies transmissibles de l’animal à l’homme. De manière concrète, nous a-t-il indiqué, «cette rencontre a pour objectifs d’évaluer les incidences, de trouver les moyens efficaces de prévention, de trouver les mesures justes pour l’équilibre de l’écosystème et par ailleurs d’explorer les causes de l’homme pour une plus meilleure gestion.
Plusieurs maladies sont à mettre à l’actif de la relation incestueuse entre les changements climatiques et la migration. « beaucoup de citoyens n’établissent pas encore le lien direct entre les changements climatiques et les maladies qui se développent. Les changements climatiques sur la faune sauvage induisent un effet de rapprocher avec l’homme et vis-versa, cet interaction, ce fait de se cotoyer engendre des maladie» a indiqué le coordonnateur du Comité Technique de Lutte Sali Ballo.
Pour le Dr Meyong René Ramses climatologue (ONACC) les changements climatiques et le déséquilibre de l’écosystème favorisent la montée des zoonoses. «les agents pathogènes qui sont responsables sont présents dans notre environnement. Face au réchauffement climatique global soutenu par une instabilité dans la distribution des précipitations tant sur le plan spatial que temporel agit sur les agents notamment dans la migration. Sur le cas spécifiquement du Cameroun, les zones de hautes terres enregistrent depuis près d’une trentaine d’années une augmentation de leur température moyenne déséquilibrant l’écosystème et favorisant l’implantation et la prolifération de ces vecteurs sur les zones comme l’Adamaoua en raison des conditions climatiques devenues favorables aujourd’hui».
2C Ngono Akoum
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