Fake news, torchons de texte, articles groupés à la solde des intérêts malsains, le journalisme souffre de sa propre mort, lui qui n’est basée que sur des faits; des faits, une donnée vérifiée et vérifiable.
Comme bien d’autres cas jadis, sa Majesté le Lamido de Rey Bouba, Aboubakary Abdoulaye, Premier-Vice Président du Sénat, fervent militant du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais subit la traînée dans la boue au gré des personnes dites journalistes d’investigation, si investigateurs ils sont, l’éthique et la déontologie en journalisme soumettent certainement à présenter des références et même des sources dans le souci de mutualiser la bonne information.
L’histoire semble se répéter et une procédure judiciaire engagée ferait du bruit dans les chaumières, la défense constituée criera sûrement au scandale, au musellement de la presse, sous d’autres cieux l’on évoquera le règlement de compte et même une chasse aux sorcières; dans sa grande une du Vendredi 22 Novembre 2023, n° 505, l’hebdomadaire Climat Social dont Emmanuel Mbombog Mbog Matip est le Directeur de Publication écrivait « Le dictateur Aboubacary Abdoulaye du Rey Bouba pour remplacer Marcel Niat Njifenji ». En effet, en regardant cet article de près, aucune référence n’est perceptible, aucune preuve dûment établie, ce qui ramène à s’interroger sur la sacralité des faits.
Une analyse succincte de la Une évoquée plus haut présente l’autorité politique, religieuse et traditionnelle sa Majesté Aboubakary Abdoulaye, aux côtés de Franck Emmanuel Biya, avec en commentaire, « Le régime en place et le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais veulent éliminer physiquement Marcel Niat Njifenji… Cette manœuvre a pour objectif de remettre le pouvoir de gré à gré à Emmanuel Franck Biya…Attention Boubarkary Abdoulaye lui-même veut remplacer Paul Biya au pouvoir ».
Dans un style littéraire de niveau non identifié, l’on en vient à s’interroger sur la véracité de ces faits; pour devoir de mémoire, l’Etat du Cameroun possède un texte fondamental que l’on appelle Constitution, tout comme le parti politique incriminé dans le texte a ses rouages et son règlement. Voilà donc comment des hautes autorités d’un pays comme le Cameroun font offices d’agneaux immolés, jetter à l’opprobre d’individus se réclamant défenseurs des droits des personnes défavorisées, la magnanimité et l’amour pour l’humain de ces personnalités seraient t’ils devenus des faiblesses ?
Dans une interview accordée au média français Rfi, Paul Biya, Président de la République du Cameroun précisait, « Être silencieux ne signifie pas qu’on est faible », ceci a pour valeur de remise à l’heure des pendules, dans un contexte où des tiers tapis dans l’ombre achètent des consciences. À quel prix même?
Les adeptes de la sale besogne littéraire dite journalistique sont t’ils vraiment des journalistes ? Sauf si la porosité de la définition de ce mot en donne le droit au Cameroun.
OBI
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