Société

Gouvernance participative en Afrique Centrale: Le rôle des thinktanks en débat à Yaoundé.

Gervais Freddy Memana 22 août 2024 2 min read

L’Afrique Centrale contrairement à d’autres sous région est confrontée à une carence d’impact des thinktanks dans la gouvernance. C’est en vue d’examiner les obstacles à surmonter par ces organisations que la fondation DENIS & LORENA au côté de l’Institut NKAFU ont réuni dans la capitale politique du Cameroun, les promoteurs des thinktanks, les universitaires et les Hommes de média afin de débattre de la problématique, autour d’un forum.

Bâti sur la problématique, « Comment passer des idées en actions? », le premier panel constitué de juriste, enseignant et promoteur de thinktank pose le diagnostic et relève quelques actions préalables et nécessaires. Pour tenir compte du travail abattu par des organisations non gouvernementales en Afrique Centrale dans la prise de décisions, les promoteurs se doivent de comprendre; de cerner l’idéologie de développement, le contexte politique et celui économique des pays de la CEMAC. Autrement dit, pour Ulrich Mfrere AKIANA Coordinateur du CERAPE au Congo, « l’écosystème difficile dans lequel fonctionne les organisations non gouvernementales n’est pas favorable; au-delà du manque d’organisation qui s’illustre par l’absence de missions et tâches définies aux personnels ». Pour d’autres, il est question de mener des plaidoyer, de renforcer l’expertise, et de mobiliser les talents sans déviation Professionnelle.

En somme, pour que les thinktanks en Afrique Centrale soient des outils sérieux d’impact à la prise de décisions, leur organisation interne, la profondeur et la crédibilité de leur travail, leurs capacités à mobiliser en restant attachés à leur milieu déterminent les enjeux de leur impact dans la prise de décisions en haut lieu.

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