Lutte contre les violences basées sur le genre : ce que propose la DGSN aux victimes.

« En cas de violences de toute nature, les unités de la Direction Générale à la Sûreté Nationale présentent dans l’ensemble du territoire national restent ouvertes à toutes les victimes au travers des « Gender Desk ». C’est l’essentiel à retenir de l’exposé fait par le point focal genre à la DGSN, la commissaire divisionnaire Ernestine Brigitte Ngo Mben à Yaoundé ce 15 mai 2023 à l’occasion de la célébration de la 29 ème édition de la journée internationale de la famille sous fond de plaidoyer pour mettre fin à l’impunité des auteurs des violences basées sur le genre. C’était en présence du ministre de la promotion de la femme et de la famille Marie Thérèse Abena Oudoua et du ministre délégué à la Justice Jean De Dieu Momo autour de la représentante de l’organisation internationale Onu femmes.

Les violences basées sur le genre constituent une réalité évidente qui menace l’équilibre sociale et mettent à mal le tissu familiale. Au Cameroun, c’est plus de cinq femmes et autant de filles qui subissent au quotidien de la part des conjoints, des membres de la famille ces violences. Consciente de ses missions régaliennes vis à vis de la société, la Direction Générale à la Sûreté Nationale s’est résolument engagée à proteger les victimes et à œuvrer pour l’éradication de ce fléau social.

Les Gender Desk, à la DGSN sont des unités spécialisées avec un personnel formé et qualifié dont les missions d’écoute, de suivi et de traitement des dossiers liés aux violences basées sur le genre sont confiés. Ils sont installés dans les commissariats de sécurité publique avec un caractère de groupement des affaires judiciaires et sociales. Dénombrées à dix huit (18) unités, les Gender desk au sein la DGSN ont pour missions de renforcer les capacités des forces de défense et de sécurité sur le respect et la prise en charge des victimes des VBG et surtout de donner une visibilité à l’action policière.

» Contrairement à ce que certains peuvent penser, les Gender desk sont présents dans l’ensemble du territoire et majoritairement dans les régions en crises( l’Est, l’Extrême-Nord, le Nord-ouest et le Sud-Ouest), au-delà de tout n’oublions pas que les violences basées sur le genre sont des infrastructions retenues dans le code pénal, si vous avez des problèmes dans ce sens rendez vous dans un commissariat central » a réitéré le point focal genre à la Sûreté Nationale; la commissaire divisionnaire Ernestine Brigitte Ngo Mben.

C’est donc à juste titre que, pour accompagner et parfaire le travail entamé à la DGSN et autres structures décentralisées du minproff, que Madame la ministre de la promotion de la femme et de la famille a opté pour l’adoption d’une loi cadre permettant d’accompagner les victimes.