Le but de l’entretien routier est de préserver une infrastructure, non de l’améliorer. Contrairement aux grands travaux routiers, les travaux d’entretien doivent être effectués régulièrement. L’entretien des routes comprend «les activités visant à maintenir le revêtement, les accotements, les talus, les équipements de drainage et toutes les autres structures et installations situées sur l’emprise des routes dans un état aussi proche que celui qui était le leur au moment de leur construction ou de leur remise en état» (AIPRC 1994).
En font partie toutes les réparations mineures et les améliorations en vue d’éliminer les causes des défauts et imperfections et d’éviter une répétition excessive des travaux d’entretien.
Les coûts d’entretien varient selon l’état des routes, la densité de la circulation, l’emplacement géographique, les conditions climatiques, les méthodes de travail, l’équipement technique et d’autres facteurs.
Les formes d’entretien :
L’entretien courant, qui comprend les travaux de faible ampleur effectués à intervalle constant, a pour objet « d’assurer à court terme de praticabilité et la sécurité quotidiennes des routes existantes et de prévenir leur détérioration prématurée ».
Les activités de cette nature comprennent le dégagement des accotements, la tonte de l’herbe, le curage des buses et des fossés, les opérations de point à temps et le rebouchage des nids de poule.
L’entretien périodique inclut les activités sur un tronçon de route à des intervalles réguliers et relativement longs et a pour objet de « préserver l’intégrité structurelle de la route ». Ces activités sont généralement d’une grande ampleur et exigent un personnel compétent et du matériel spécialisé. Elles coûtent plus cher que les travaux d’entretien courant et présupposent une période d’identification et de planification et même, dans certains cas, de conception.
Ces activités comprennent les interventions préventives, le renouvellement de la couche de surface, le renforcement de la couche de roulement et la reconstruction de la chaussée. Les travaux de réparation et de renforcement de la couche de roulement sont souvent effectués pour remédier à une détérioration quantifiée de l’état des routes. Dans le cas des routes revêtues, la pose d’un nouveau revêtement s’impose environ tous les huit ans ; dans le cas des routes non revêtues, il faut procéder à un rechargement environ tous les trois ans.
L’entretien d’urgence concerne les réparations que l’on ne peut anticiper mais qui exigent une intervention immédiate. Les cas les plus fréquents sont les effondrements de buse et les glissements de terrains qui empêchent toute circulation.
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