Monsieur le Directeur quels étaient vos objectifs pour le Salon de l’Action Gouvernementale 2023 ?
Comme vous le savez le SAGO est une vitrine pour les entreprises privées et beaucoup plus publiques de montrer ce qu’elles font et dont ce que fait le gouvernement. Notre présence qui est assez régulière se situe dans cette lancée. Il s’est agi pour nous de présenter à nos différentes cibles, cherches d’emplois et entreprises de montrer ce que nous faisons au quotidien en leur faveur. Ça également été un espace de mieux se faire connaître afin que le maximum de cible bénéficie de nos offres de services. Donc en clair, nous avons eu de cesse d’accompagner le SAGO dans cette initiative afin que la politique du gouvernement notamment en ce qui concerne l’emploi soit connue.
La 12 ème édition du SAGO s’est tenue sous l’angle des infrastructures. Qu’elle a été l’offre du FNE ?
Vu sous cet angle c’est faire fausse route. Le Fond National de l’Emploi est un instrument du gouvernement mit en place pour l’accompagner dans la lutte contre le chômage et notamment le chômage des jeunes. C’est donc un facilitateur, une interface entre les offreurs d’emplois et les demandeurs. Nous sommes là pour assurer la transparence du marché du travail entre ces deux acteurs du marché. C’est beaucoup plus de la matière grise que nous mettons à la disposition des entreprises. Ainsi dans le cadre de nos activités, nous avons conçu un ensemble d’outils et programmes pour créer des activités et donc des emplois. C’est le cas du PADER (Programme d’appui au développement des emplois ruraux) qui permet que nous puissions accompagner les bénéficiaires à moderniser leur activité au travers de nos offres qui participent à mieux produire, à transformer et mieux commercialiser afin d’apporter une valeur ajoutée. C’est aussi le cas avec le programme USEP en implémentation avec les collectivités territoriales décentralisées dans le cadre de l’embellissement des villes notamment la fabrication et pose des pavés, l’entretien des bâtiments publics, le curage des caniveaux. Pour nous résumer nous ne faisons pas d’investissement dans le sens des constructions de grands projets. Mais nous facilitons la rencontre entre les acteurs du monde de l’emploi.
Après 6 jours d’intense activité au SAGO avez-vous l’impression que les cibles ont été touchées ?
Avec plus de 2000 visiteurs et une trentaine d’offres collectées sur cites avec les entreprises locales, il serait difficile de croire que les cibles n’ont pas été impactées. Notre présence et notre action par les chiffres démontrent à suffir que notre passage et notre engagement à la 12 ème édition du SAGO auront été significatifs.
Une moisson abondante et satisfaisante pour vous, quelle aura été votre stratégie ?
Notre stratégie c’est le sérieux, c’est notre pleine implication et la gratuité de nos services pour un rendement de qualité ; sont autant d’éléments et atouts qui militent en notre faveur. 33 ans d’expérience c’est un parcours ; se sont des faits qui tiennent sur le temps. Au jour d’aujourd’hui; nous sommes le service d’emploi publique au Sud du Sahara le mieux organisé et outillé à cet effet. De ce point de vue, vivre un événement comme le SAGO placé sous le thème des infrastructures et ne pas avoir le fournisseur d’emplois qu’est le FNE semble être une sauce sans sel. De fil en aiguille, nous sommes convaincus de notre impact durant cette période d’exhibition de nos produits et services.
Ce sérieux, cette expertise et expériences accumulées justifient vos nombreuses sollicitations des grandes entreprises. Dans le cas de Camwater qu’en est-il avec sa demande ?
Vous évoquez le cas spécifique de Camwater qui jusque-là attend la concrétisation de quelques points spécifiques. Toutefois, il convient de rappeler à toutes les entreprises petites où grande sans restriction de secteur que nous sommes là pour les accompagner gratuitement. Nous disposons d’une base de données de plus d’un million et demi de demandeurs d’emplois qui attendent.
Quelques jours après le SAGO quel message pour nos lecteurs et acteurs du marché de l’emploi ?
Nous sommes à leur attente; à leur écoute. Comme un hôpital qui accueille les malades, nous sommes à leur disposition tous les jours pour leurs permettre d’entrer dans le monde du travail. Quant aux entreprises, nous avons le devoir de les accompagner dans la recherche des profils, que les chefs d’entreprises n’hésitent pas à se rapprocher de nous, car nous sommes la solution idoine à leurs préoccupations.
Gervais Fredy MEMANA.
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Journaliste professionnel, et directeur de publication de impactechosnews.com
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