Le Directeur Exécutif de l’association Care For Environnement (CFE) Alain B. ABOUDI NGONO, en faveur du sommet sur les Énergies Renouvelables tenu à Tanger au Maroc du 2 au 5 juin 2024 a pris une part active. Durant cette rencontre internationale, l’homme engagé au plus méandre détails a présenté le potentiel de l’Afrique afin de redéfinir sa place et démontrer son rôle primordial dans cette mutation.
«Le continent Africain connaît un paradoxe de taille. D’un côté, il présente un potentiel d’énergies renouvelables qui ‘est 50 fois plus important que la demande d’électricité mondiale anticipée pour l’année 2040, il concentre 60 % du potentiel solaire mondial et 40 % des minéraux stratégiques nécessaires à la décarbonation essentiels pour la fabrication des batteries et pour les technologies de l’hydrogène et de l’autre côté, environ 906 millions de personnes, principalement en Afrique subsaharienne, n’avaient toujours pas accès à l’électricité en 2021. En plus et d’après une étude de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), les investissements dans ce secteur laisse à désirer ; en effet, seuls 2% des investissements mondiaux en matière d’ER au cours des deux dernières décennies ont été réalisés en Afrique, avec des disparités régionales importantes et moins de 3 % des emplois mondiaux dans le domaine des énergies renouvelables se trouvent en Afrique alors que le potentiel est énorme. S’ajoutant à cela les problèmes en matière de développement économique et social que connaissent la majorité des pays africains, les dettes et bien d’autres obstacles. Des difficultés qui s’aggravent de plus en plus avec le changement climatique.
Au cours de la dernière décennie, la transition énergétique constitue pour l’Afrique un vrai levier de développement durable, elle connaît une progression visible et prometteuse. En effet, certains pays ont fait preuve d’un engagement ferme et continu en faveur d’une utilisation accélérée des énergies renouvelables modernes à leur tête le Maroc, l’Egypte, Kenya, L’Afrique du Sud ainsi que le Cameroun qu’une part et certaines organisations internationales et nationales à l’image de Care For environment Cameroun qui à travers ces multiples plans et projets de vulgarisation des énergies renouvelables (Green Camp, Projet TEFEM, projet FORIM) et bien d’autres implémenter dans plusieurs régions au Cameroun, fait de CFE un pionnier de la lutte contre les énergies fossiles. Cette transition énergétique est intégrée dans un cadre plus global et systémique de décarbonisation prenant en considération les besoins en matière de développement du pays que ce soient ses objectifs économiques, sociaux et environnementaux à moyens et à long terme.
La rencontre africaine sur les énergie propre « Africa Clean Power Convening « a essayé de contribuer à ce débat et de contribuer à bâtir une vision commune autour de ces sujets. Certes, la vision devrait être Africo Africaine en matière de transition énergétique tout en considérant les spécificités et les particularités de chaque pays notamment dans le cadre de l’Agenda 2063 combiné et harmonisé avec une vision mondiale de la planète bleue».
IMPACT ÉCHOS/CFE
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