Suivant une étude post campagne menée par l’Institut de Formation et de Recherches Démographiques (IFORD), 84,9% d’enfants ont reçu la supplémentation en vitamine A dans la région de l’Adamaoua, avec une couverture du déparasitage évaluée à 80,9 %. Dans l’Extrême- Nord les données sont plus probantes avec 88,9 % tout en étant plus élevées dans le District de santé de Kaélé 91,2%.
Par ailleurs à l’Ouest du pays 84,1 % d’enfants ont reçu la vitamine A et 81,7 % ont été déparasités.
Les régions du Centre et du littoral totalisent 67,7% pour la vitamine A, et 57,6% pour le déparasitage.
Ces données ont été présentées à Mbankomo au cours d’un atelier organisé par la Direction de la Promotion de la Santé les 30 et 31 mars 2023. En effet, pour s’assurer de la qualité et de la fiabilité des résultats administratifs après chaque campagne, il a été organisé une post evaluation campaign survey(PECS). De ces résultats il ressort un constat, celui de la non supplémentation et du déparasitage de plusieurs enfants avec un risque élevé de carence en nutriments. Aussi, l’on note que la couverture de la supplémentation en vitamine A(SVA) et en déparasitage augmente avec le niveau d’éducation, alors qu’elle reste faible chez les personnes démunies. Les enfants de 12 à 23 mois, des parents très pauvres sont les moins touchés par la SVA.
Entre autres raisons évoquées pour cette situation, on note le manque de revisite des ménages par les distributeurs, l’absence des enfants lors du passage des équipes et la rupture des intrants.
Toutefois, soulignons qu’une bonne partie de la population dans certaines régions connait la vitamine A et ainsi que le déparasitage, tandis qu’ une personne sur quatre connait l’âge du début du déparasitage chez l’enfant.
L’ enquête PECS a été menée par une équipe d’experts de l’Institut de Formation et de Recherches Démographiques(IFORD). Elle s’est davantage attardée sur les régions de l’Extrême- Nord, de l’Adamaoua, de l’Ouest, du Centre et du Littoral. À l’issue de celle-ci, plusieurs recommandations ont été formulées pour pallier aux différents manquements observés à la suite de l’ enquête. Celles-ci portent autant sur le plan logistique et financier que sur le plan opérationnel et organisationnel. Aussi, le renforcement de la communication pendant la campagne, la revisite des ménages absents lors du passage des distributeurs, et l’amélioration de la gestion et le suivi des intrants avant , pendant, et après la campagne tout en privilégiant l’inventaire physique ont également été portées en recommandation. Par ailleurs il serait important de renforcer la mobilisation sociale des personnes de plus de 30 ans par les ASC et le personnel de santé, mettre un accent sur le point de contact de la SVA particulièrement à 6 mois lors des mobilisations sociales. Il faudra également promouvoir, l’éducation nutritionnelle, pendant la mobilisation sociale, utiliser les stratégies fixes et avancées dans les activités SVA au niveau organisationnel, et appliquer un plan de distribution des intrants selon l’approche down-up, afin de se prémunir des ruptures des stocks qui entravent généralement l’efficacité des interventions.
Des recommandations qui seront sans doute implémentées lors des toutes prochaines échéances.
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