Le quatrième congrès de la société Camerounaise de néphrologie s’est tenu à Yaoundé du 27 au 28 avril 2023. L’objectif affiché, poser le diagnostic sans complaisance des défis et enjeux auxquels la profession et les professionnels font face et poser les bases d’un meilleur avenir. C’était sous la coordination du Président de la dite association le Pr. Kase François.
Sous le thème : « Défis de la néphrologie en Afrique Subsaharienne », la énième rencontre des professionnels de la néphrologie a été un moment d’échange, de conseils et surtout de partage. Partie de trois néphrologues à trente (30) à ce jour au Cameroun, la rencontre de Yaoundé a été un point culminant pour cette branche de la médecine afin de faire l’état de lieux. De manière générale, la néphrologie est une étude des reins, de leur physiologie et de leurs maladies. Au Cameroun, elle évolue à la cadence acceptable d’après le Prof Kase. Trois aspects démontrent cette avancée significative, à savoir l’augmentation des médecins spécialisés en la matière, l’amélioration de la qualité de la prestation des soins aux patients souffrants des maladie des reins et l’amélioration de la distribution des néphrologues sur l’étendue du territoire.
Malgré cette redistribution des spécialistes et quoiqu’avec un plateau technique peu satisfaisant, un enfant sur trois pour un adulte sur cinq souffrent de maladies rénales. Dans le cas des enfants, le paludisme se révèle comme étant la première cause d’insuffisance rénale.
En ce qui concerne les causes des maladies rénales chroniques, plusieurs maladies globoculaires telles que l’hypertension artérielle, l’hépatite virale B.C, le diabète, le VIH, ajoutés à cela la phytothérapie, la prise chroniques des anti inflammatoires, les compléments alimentaires non contrôlés et
les médicaments traditionnels constituent des éléments non négligeables a martelé le professeur Hermine Fouda.
De manière concrète, au-delà d’avoir rassemblé les curieux, les patients et professionnels venus de diverses horizons, le quatrième Congrès de la SOCANEPH a abordé plusieurs points relevant de son champ d’action et alerter sur la necessiter de prévenir par la bonne hygiène de vie et surtout la nécessité de consulter et sensibiliser le public sur cette maladie silencieuse.
Pour le professeur Kase François, le Cameroun dispose d’une mesure fiable et efficace pour venir à bout de ce mal c’est la transplantation. Il convient d’ailleurs à ce titre de dire que l’espoir est d’avantage possible avec l’arrivée de la couverture sanitaire universelle au regard des coûts élevés de cette maladie.
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