Coulée de boue mortelle à Buea: Paul Atanga Nji au chevet des sinistrés

La visite de travail faite en urgence ce 21 mars 2023, à Buea par le ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji, entouré de la Directrice des catastrophes civiles et des autorités de la région, avait pour objectifs majeurs, faire l’état des lieux de la situation et apporter un réconfort aux familles peinées par les pluies du 18 mars 2023.

Après les violentes pluies du 18 mars dernier à Buea, ayant conduit au décès immédiat de deux citoyens et plusieurs blessés non sans oublier les graves dégâts matériels causés par cette violente pluie et vent, le ministre de l’administration territoriale au nom du gouvernement a entamé un voyage de réconfort et surtout de mise en garde.
Dans son périple, la région du littoral a fait objet de son premier escale; notamment à Douala dans le département du wouri. Dans son propos circonstantiel, le ministre a tenu à rappeler aux populations en présence du Maire de la ville et toutes les autorités, l’importance de garder les drains ouverts et l’abandon en urgence des zones à risques (marécages, colines etc) afin de minimiser les risques le moment venu.

A Buea, rendu à ce jour; le bilan est porté à trois morts et plusieurs familles sans abris. Sous cet angle, loin de faire dans la langue de bois, malgré la lourde peine, le ministre a fait observer la catastrophe humanitaire qui pouvait surgir si cet événement se produisait en pleine nuit. Il rappelle à ce sujet les règles qui régissent la construction au Cameroun. Dans la foulée, il réitère la continuité des casses dans l’ensemble du territoire où les risques sont établis.
Pour accompagner les sinistrés, plus denrées alimentaires à l’instar des boîtes de sardines, des sacs de riz, du matériel de couchages et le premier nécessaire leur a été offert au nom de l’État.
C’est en somme, plus de 250 familles qui ont bénéficié du secours porté par l’autorité des catastrophes civiles.

À titre de rappel, le Cameroun compte à ce jour plus de 64 morts pour 04 éboulements de terrains et plusieurs dégâts matériels en moins d’un an, rendant plus vulnérables de nombreuses familles déjà pauvries et en quêtes de subsistance dans l’ensemble du territoire.

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