C’est en faveur de la célébration de la journée mondiale de la drepanocytose qui se célébre chaque 19 juin, que les acteurs directs et indirects se sont une fois encore mobilisés. Les attentes majeurs portées sur la sensibilisation et l’éducation qui ont ce 17 juin à Yaoundé été servis durant la rencontre d’échanger sur le rôle du digital et des réseaux sociaux dans la lutte contre cette maladie ravageuse. C’était sous la houlette de l’association Convergence drepanocytose entourée pour la circonstance de l’agence de régulation des télécommunications ART et le groupe d’étude drepanocytose du Cameroun entre autres.
Miser sur le digital et les réseaux sociaux pour booster la sensibilisation et relever le taux de prévention est le principal message relayé en filigrane par l’ingénieur en télécommunication de l’ART venu pour la circonstance. Célébrée sous le thème « Le rôle du digital et des réseaux sociaux dans la sensibilisation et la gestion de la drepanocytose », les acteurs s’accordent à reconnaître que via le digital la consultation autant que le suivi et la formation sont outre que la sensibilisation et la prévention les secteurs applicables à ce nouveau moyen de communication pour barrer la route à la quatrième maladie la plus dangereuse.
Autrement dit, avec le digitalisation qui écarte l’obstacle de la distance et la perte de temps, il est possible pour tous patients d’échanger avec son médecin se faire une idée sur une question donnée et en ressortir avec des orientations précises.
Pour les drepanocytaires, la digitalisation s’avère dès lors comme la solution idoine au regard de la délicatesse de la maladie a confirmé l’ingénieur en télécommunication.
Si consulter n’est pas une option, dépister pour prévenir avant tout engagement est pour plusieurs acteurs de la lutte le conseil en grande une.
Dans l’ignorance des premiers actes à poser pour lutter contre cette maladie qui ôte la vie à plus 0,8% d’enfants de moins de cinq (05) ans, les réseaux sociaux à forte concentration humaines sont une issue louable. Pour y parvenir, les associations et organisations sont appelées à ouvrir des comptes, des pages d’interaction pour apporter des réponses aux problématiques liées à la maladie, à plus d’offensive et de réactivité dans les réseaux sociaux pour sensibiliser et prévenir.
Si pour le Dr Guillaume WAMBA, la drepanocytose trouve son traitement dans le dépistage précoce, pour le Dr Ngo Sack « l’oeil du praticien et son touché restent la garantie d’un diagnostic fiable », un avis partagé par le coordonnateur adjoint de l’association Convergence qui estime que la digitalisation ne devrait pas être le chemin de la paresse et surtout de la négligence où encore une cessation à fréquenter physiquement son docteur.
En somme, au-delà des échanges, de la marche sportive, les associations invitent à plus actions en don de sang en faveur des malades et appellent à l’accélération de la digitalisation pour sauver des vies et garantir le bien être du système sanitaire Camerounais face à cette priorité sanitaire.
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