MINPROFF-Lutte contre les MGF: Les actes concrets du gouvernement.

À l’occasion de la 17 ème édition de la Journée Internationale « tolérance zéro aux mutilations génitales féminine », célébrée ce 06 février 2024. Marie Thérèse ABENA ONDOA; Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille a décrit et dénoncé le fléau qui mine et détruit la femme africaine et celle camerounaise en particulier. Au-delà des dispositions à prendre par chacune d’elle, Madame la Ministre a énoncé les actions fortes posées par l’État afin d’éradiquer le fléau de la société.

La journée célébrée ce 06 février 2024 au Cameroun et dans le monde, vise à garantir le respect des droits de la femmes et à sauvegarder la dignité de celles victimes. Placée sous le thème « Sa voix compte pour son avenir: Investir dans les mouvements dirigés par les survivantes pour mettre fin aux mutilations génitales féminines ». Elle voit le jour à Addis -Abeba grâce à l’Union Africaine en 2003.

De part ses origines patriarcales, les mutilations génitales féminines sont des opérations non prescrites médicaments et réalisées sur les jeunes filles et les femmes.

D’après l’organisation mondiale de la santé, il en existe quatre types de mutilation sexuelle féminine. L’infibulation, l’excision, la clitoridectomie et toutes les autres interventions néfastes pratiquées sur les organes génitaux féminins.

Conscient du danger sanitaires et sociales que représente la pratique au Cameroun, plusieurs dispositions ont été prises par l’État afin de l’éradiquer.

Sur plan international:

La mise en œuvre de la résolution A/RES/67/146 sur « l’intensification de l’action mondiale visant à éliminer les mutilations génitales féminines », le développement des partenariats.

Sur le plan national:

L’adoption de la loi n* 2016/007 du 12 juillet 2016 portant code pénal avec des dispositions relatives à la répression des MGF, la mise en œuvre du plan d’action national pour l’élimination des MGF, l’appui à la reconversion des exciseurs, le renforcement des capacités des chefs traditionnels, religieux et des relais communautaires, la vulgarisation des documents relatifs et la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le genre entre autres.

Ghislain Ier Akamba M.