Reconnue comme l’entité sur laquelle se forme la société, la famille en générale et celle africaine en particulier a vu s’imposer à elle les dynamiques de la mondialisation. De l’importation culturelle aux mutations techniques en passant par les nouveaux courant philosophique, non sans oublier les crise économiques, la famille dans son essence a été impactée.
Faire du monde un village planétaire a été pour la famille africaine un projet peu compris. En effet, pour le sous Directeur de la Promotion et de la Protection des Droits des Enfants au Ministere de la Promotion de la Femme et de la Famille Jean Baptiste Nyebel Eyoume, « L’Afrique n’était pas prête à s’asseoir sur la table du donner et du recevoir, elle n’avait rien à offrir mais tout à recevoir. Sur le plan de la culture, elle vit et subit la propension de celles étrangères impuissamment au travers des nouveaux moyens de communication. Autrement dit, le manque et où le faible taux de régulation des autorités et l’absence des parents dans le choix des contenus télévisés satelitaire et téléphone à internet ont joué faux jeux à l’Afrique.
Aussi, a t-il indiqué,
« l’avènement des nouveaux courant philosophiques sur la typologie des familles ont servi à fracturer les acquis de la grande famille africaine. En clair, nul part en Afrique existait les familles dites reconstituées, mono-parentales et l’inceste. Pour l’Africain l’enfant était la propriété de la communauté ». Pour lui, l’éducation et l’encadrement d’un enfant était la responsabilité morale sans exclusive d’un individu.
Outre ces raisons a t-il continué, « La perte du pouvoir d’achat dû au niveau de vie des parents justifie à plusieurs égards l’absence de ceux ci à accomplir au quotidien et avec efficacement leurs devoirs légués au personnel domestique ». De manière pratique, quoique toujours avec les enfants, chaque parent conscient des enjeux de l’éducation se doit d’imprimer ses marques sur la qualité de l’éducation de ses enfants en s’imposant des moments en famille et surtout de suivis de ses enfants.
Bien qu’au cœur des politiques publiques Camerounaises, la problématique de l’éducation et de la protection des enfants d’après ce cadre de l’administration reste dévolu au sein des familles aux personnels de maison et aux nouveaux outils de la communication qui la distillent selon leur vouloir au détriment des géniteurs, de la grande famille africaine et par ailleurs de la communauté.
En somme, quoiqu’ institution sacrée; la famille traverse des périodes tumultueuses de la mondialisation marquées par la fugue des enfants, les crimes rituels, porte monnaie magique, recherche de la facilité, pornographie infantile, traite des enfants, déni des responsabilités etc… Face à ces maux sociaux, la protection des enfants, responsables de demain reste pour le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille un aspect indissociable aux problématiques de la famille dont l’œuvre de sensibilisation et d’éducation va se poursuivre et s’intensifier sur le terrain, avec le numéro vert 116 et sur toutes les plateformes numériques afin d’apporter une réponse adéquate permettant de sauver la famille et l’enfant; nous a confié Jean Baptiste Nyebel Eyoume.
Author Profile
-
Journaliste professionnel, et directeur de publication de impactechosnews.com
Téléphone : 695280655 / 676261202
Mail : gervaisfredy0@gmail.com
Latest entries
- Politique4 juin 2024Inscription sur les listes électorales: Le Diamaré resserre l’étau du 100%.
- Sport4 juin 2024Garoua 2024: Les distingués de la dernière édition des J.U
- Sport4 juin 2024Cameroun: Le ministre Jacques Fame Ndongo annonce la fin des Jeux Universitaires dans l’enseignements supérieurs.
- Société4 juin 2024Enseignement Supérieur-Examens de BTS et HND: Le Ministre communique.